L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 10 avril 2001



Retour au sommaire des capsules


Clonage: pendant ce temps au Canada...

(ASP) - Le Canada s'ajoutera peut-être aux pays autorisant l'utilisation de cellules d'embryons -les fameuses cellules-souches- à des fins d'expériences médicales -par exemple, dans le but d'accomplir ce qu'on appelle le clonage thérapeutique, c'est-à-dire le clonage d'organes à des fins de transplantations.

C'est la proposition d'un comité de l'Institut canadien de recherche sur la santé, et sa proposition est plus large que celle d'un comité américain similaire, dont le rapport est actuellement étudié par l'administration Bush. En clair, il deviendrait possible au Canada, si l'avis de ce comité était adopté, d'utiliser des embryons avortés pour toute une série d'expériences qui commencent à émerger depuis trois ans qu'on explore le potentiel de ces cellules-souches -des cellules qui ne se sont pas encore spécialisées et auxquelles, en théorie, on pourrait "ordonner" de se transformer en quelque organe ou tissu de notre corps que ce soit.

En comparaison, les Etats-Unis interdisent actuellement toute expérience de ce genre dans des laboratoires financés par des fonds publics (mais pas dans ceux qui sont financés par l'entreprise privée). En Grande-Bretagne par contre, on pourra aller encore plus loin qu'au Canada, les scientifiques étant en théorie autorisés à "créer" des embryons supplémentaires à des fins de recherches -la frontière, ici, entre ce qui est viable et ce qui n'est qu'un amas de cellules est très floue, à dessein.

Le comité canadien, par ailleurs, recommande d'interdire formellement le don ou la vente de cellules sexuelles dans le but de créer des embryons qui auraient pour seul but de générer des cellules-souches. En d'autres termes, il recommande que ne soit autorisée que l'utilisation d'embryons résultant d'avortements, ou d'embryons "surnuméraires" dans les cas de fertilisation in vitro.

Au Canada, comme en Grande-Bretagne, comme aux Etats-Unis, il y a fort à parier que ce rapport n'est que le premier pas d'un débat qui va procurer bien des maux de têtes aux élus…

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

En manchette cette semaine:

Mon royaume pour une grenouille


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site