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Le 10 décembre 2001



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Virus anti-martien

(ASP) - Un obstacle à un voyage vers Mars pourrait être non pas la distance, l’éloignement ou les effets de l’apesanteur sur le squelette des astronautes. Mais un banal virus. Un virus tout à fait terrien, et généralement inoffensif, mais qui, dans l’espace, prendrait une importance insoupçonnée.

Le fait est que les astronautes ne sont jamais seuls : ils transportent avec eux virus et bactéries de leur planète natale —dans certains cas, des virus et des bactéries avec lesquels nous vivons tous, depuis notre plus tendre enfance, sans avoir jamais eu à subir quoi que ce soit de désagréable. L’un d’eux est le virus Epstein-Barr, si peu désagréable qu’il reste endormi en nous pendant la majeure partie de notre existence. Parfois, il se réveille, et si notre système immunitaire n'arrive pas à le combattre efficacement -ce qui est rare- on lui doit des syndromes de fatigue chronique, ou des cas de mononucléose. Et son réveil peut dépendre de quelque chose de tout aussi banal, du moins en l’apparence : le stress.

Quel rapport avec un voyage spatial ? Eh bien, écrivent trois chercheurs de l’école de médecine de l’Université du Texas et du Centre spatial Johnson de la Nasa, il semble que le séjour en apesanteur et tout le stress qui l’accompagne —psychologique, et physique, en raison de l’apesanteur à laquelle notre corps doit soudain s’adapter- entraîne ou accélère le réveil de ce virus, et de quelques autres. Or, puisque ce stress affaiblit le système immunitaire des astronautes, celui-ci ne peut plus combattre aussi efficacement ces virus, qui peuvent alors faire beaucoup de dommages. A partir d’échantillons de sang prélevés sur 28 occupants de la navette spatiale entre 1997 et 1999, avant, pendant et après leur séjour dans l’espace, Raymond Stowe, Alan Barrett et Duane Pierson concluent à un affaiblissement généralisé des systèmes immunitaires des astronautes —et à une croissance simultanée du virus Epstein-Barr.

"L’espace est un environnement unique qui entraîne des réponses uniques" de la part de l’organisme humain. Et nous savons encore fort peu de choses de ces "réponses" -mais ce que nous en découvrons petit à petit ouvre une porte sur le gouffre de notre ignorance.

L’étude est parue dans l’édition en cours de la revue Psychosomatic Medicine.

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