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Le 16 juillet 2001



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Les secrets de l'Atlantide

(ASP) - Voici des scientifiques qui ont le sens du titre: la "Cité perdue", tel est le nom qu'ils ont donné à ce qu'ils ont trouvé au fond de l'Atlantique. Mais cette cité est en fait une remarquable "cheminée", une de ces sources de chaleur qui, au plus profond des océans, rassemblent autour d'elles un monde à part.

On les appelle des sources hydrothermales. De hydro, pour eau, et thermales, pour chaleur. Ainsi, au fond des eaux du Pacifique ou de l'Atlantique, là où la température avoisine le zéro, jaillissent soudain des structures complexes, sources de chaleurs extrêmes -jusqu'à 400 degrés!- chaleur générée par des volcans sous-marins. Les maniaques de vie extra-terrestre les connaissent bien, puisque depuis qu'elles ont commencé à être étudiées, dans les années 70, ces sources hydrothermales fournissent un exemple tout trouvé pour décrire comment la vie peut jaillir dans les endroits les plus inattendus. En fait, ils constituent peut-être même des répliques des environnements où la vie est née sur notre propre planète.

La Cité perdue dont il est question ici, et qui se mérite rien de moins que la Une de la revue Nature, est plus grande que toutes les structures du genre observées jusqu'ici: ses "tours", blanches, font jusqu'à 60 mètres de haut.

Elle a été découverte le 4 décembre, "au centre de l'Atlantique", sur une chaîne de montagnes sous-marine appelée le Massif de l'Atlantis -d'où son nom- à 700 mètres sous la surface. Elle semble avoir ceci de particulier que la chaleur y est générée par le manteau terrestre, et non pas un volcan. Nul n'a observé cela jusqu'ici, selon la chercheure principale, Deborah Kelley, océanographe à l'Université de Washington à Seattle; et pourtant, ajoute-t-elle aussitôt, ce phénomène est sans doute courant sur le plancher océanique: les scientifiques n'ont simplement pas observé encore assez de sources hydrothermales. Uniquement dans un rayon de 90 km autour du Massif de l'Atlantis, existeraient trois montagnes similaires, susceptibles de contenir les mêmes fractures conduisant vers le manteau terrestre -et par conséquent, des lieux favorables au jaillissement de ces "cheminées".

Au milieu de ces pointes extrêmes de 400 degrés Celsius passent des "courants marins", des serpentins de "fluides", pour employer le langage des océanographes, riches en méthane et en hydrogène. Les cheminées elles-mêmes sont par ailleurs riche en carbone -tous des éléments favorables à l'éclosion d'une vie microscopique propre à cette Cité perdue. Quelques échantillons recueillis sur place révèlent à ce sujet des roches "tellement couvertes de micro-organismes qu'on ne peut pas voir la roche", s'enthousiasme Deborah Kelley.

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