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Le 17 décembre 2001



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Une épidémie sucrée

(ASP) - Vous ne le saviez peut-être pas, mais les médecins utilisent de plus en plus le mot "épidémie" lorsqu'ils parlent de diabète. Pas parce que ce mal se serait soudain transformé en maladie infectieuse. Mais parce qu’il prend des proportions vraiment épidémiques.

Et ce, tout bêtement à cause des changements sociaux. "Les modifications dans les comportements humains et les habitudes de vie au cours du dernier siècle ont entraîné une augmentation dramatique de l’incidence des cas de diabète à travers le monde", écrivent Paul Zimmet et Jonathan Shaw, de l’Institut international du diabète à Victoria, Australie, et M. Alberti, du Collège royal des médecins à Londres, Angleterre, en introduction à leur recherche parue dans Nature.

La revue Nature consacre d’ailleurs une section spéciale à ce mal, lui reconaissant du même coup le statut d’un grave problème de santé publique que d’aucuns tardent à reconnaître.

"L’épidémie" en question concerne surtout ce qu’on appelle le diabète de type 2: celui qui ne nécessite pas d’injections d’insuline (lui, c’est le diabète de type 1) mais qui nécessite tout de même un sérieux contrôle du niveau de glucose dans le sang, par exemple par un régime alimentaire sévère. Le diabète de type 2 touche 90% des diabétiques. Un mode de vie plus sédentaire, une alimentation beaucoup trop riche, et de plus en plus d’obésité dans la population: tout cela constitue un mélange explosif (certains proposent même le nouveau mot "diabésité"), qui va nécessiter de sérieux ajustements au sein des hôpitaux, à travers le monde occidental. Et même au-delà du monde occidental, à mesure que ce "mode de vie" fait des adeptes...

Alors que le diabète était, il n’y a pas si longtemps, un mal d’importance mineure pour les autorités de la santé, on se retrouve soudain, en moins de deux décennies, avec "l’une des principales menaces à la santé publique du XXIe siècle". Rien de moins.

L’intérêt pour ce mal commence enfin à apparaître parmi les chercheurs, soulignent les trois auteurs, qui citent des études selon lesquelles le nombre total de diabétiques serait actuellement de 150 millions, et atteindrait les 210 millions en 2010. Selon l’Organisation mondiale de la santé, en 20 ans, le nombre de cas pourrait avoir doublé —une augmentation fulgurante qui, s’il s’agissait d’une maladie infectieuse, lui mériterait d’emblée le qualificatif d’épidémie.

"Nous devons accepter que le diabète de type 2 n’est pas seulement une maladie, mais le symptôme d’un problème plus global." Si, à ce stade de votre lecture, vous n’avez pas encore compris lequel, reprenez tout depuis le début...

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