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Le 18 juin 2001



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Une pharmacie dans un microbe

(ASP) - Voici un autre de ces chemins tortueux dont seule la biologie a le secret. On a souvent entendu parler que plusieurs médicaments tirent leurs origines de plantes (c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles on s’inquiète de la destruction de la forêt amazonienne, qui pourrait priver l’humanité, dit-on, de centaines de médicaments encore à découvrir). Or, il n’y a pas que dans les plantes qu’on recherche des composés utiles à de futurs médicaments: on en cherche depuis longtemps dans les poissons et autres créatures marines. Et voici que des chercheurs américains prétendent qu’on pourrait aussi trouver de quoi fabriquer de futures pilules, non pas dans les poissons... mais dans les microbes qui habitent les poissons.

Il s’agirait même là d’un lieu plus " fructueux " pour la recherche, selon cette équipe de la compagnie pharmaceutique Wyeth-Ayerst de Peal River (New York). Qui annonce, dans la dernière édition du Journal of the American Chemical Society, avoir effectivement découvert une bactérie produisant un agent anti-cancer. Cette bactérie habite un crustacé des abords des îles Fidgi.

Comme c’est souvent le cas dans de pareilles découvertes, les chercheurs étaient sur une autre piste : ils essayaient de découvrir la source d’un composé toxique émis par cet animal, le naménamicine, composé qui endommage son propre ADN et peut entraîner une multiplication de cellules cancéreuses. Déjà, le composé chimique en question s’est montré prometteur dans la lutte contre certaines tumeurs.

Or, la source de ce composé toxique, a-t-il été révélé aux chercheurs, ce n’est pas quelque chose de propre au crustacé lui-même, mais plutôt à une bactérie qui l’habite. Une bactérie qu’ils ont baptisé du nom peu poétique de Micromonospora lomaivitiensis, une souche jusqu’ici inconnue.

Il faudra encore bien des étapes avant de pouvoir rêver tirer de cette bactérie quelque chose qui se retrouverait sur les tablettes des pharmaciens —si jamais ce jour arrive. Mais la simple découverte est un rappel d’un vieil enseignement : la nature cache bien des secrets, jusque dans ses plus microscopiques replis.

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