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Le 26 novembre 2001



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Autre coup dur pour les Martiens

(ASP) - Il y a un peu plus de quatre ans, la météorite ALH84001 était devenue le chouchou des chercheurs de vie extra-terrestre : dans ses profondeurs dormaient, affirmait-on, des fossiles de " nano-bactéries ", c’est-à-dire des bactéries un millier de fois plus petites que les plus petites des bactéries terrestres connues.

Et puis, au cours des deux années suivantes, recherches après recherches avaient affaibli ces affirmations, au point où ce que l’on avait cru être la première preuve d’une vie extra-terrestre, était devenue un pétard mouillé. A présent, un nouvel élément vient clouer le cercueil. Et ce, sans doute définitivement. Une équipe internationale qui s’est à nouveau penchée sur ces infimes granules magnétisées trouvées dans la météorite martienne, conclut qu’elles ne ressemblent en rien à leurs homologues terrestres, comme on l’avait affirmé en 1996.

Car tout reposait là-dessus : ce que les chercheurs —associés à la Nasa- avaient affirmé avoir trouvé, cette année-là, c’étaient, non pas les formes de vie elles-mêmes, mais les traces —appelées magnétites- que laissent derrière elles des bactéries lorsqu’elles se décomposent. Des traces tout à fait semblables à celles laissées par les bactéries telles que nous les connaissons, avaient-ils même insisté dans la prestigieuse revue Science, et qui ne pouvaient pourtant pas provenir de la Terre, compte tenu de l’historique de cette météorite, il y a plus d’un milliard d’années (son expulsion de Mars sous l’effet d’un impact ayant produit une chaleur intense, qui avait emprisonné à cet endroit ces soi-disant nano-bactéries).

Eh bien non, objectent cette fois Peter Buseck, de l’Université d’État de l’Arizona et ses collègues, dans la dernière édition des Proceedings of the National Academy of Sciences. "Nous soutenons que les preuves existantes sont inadéquates pour soutenir la conclusion d’une ancienne forme de vie sur Mars." Les conclusions précédentes auraient été basées sur une utilisation erronées des chiffres obtenus au microscope électronique à transmission. Aucune des traces magnétiques suspectes ne correspond, même de loin, à celles que laisseraient des bactéries.

Les défenseurs de la thèse "il y avait de la vie dans cette météorite" ont rapidement protesté. Selon eux, ces nouveaux chercheurs se trompent, puisqu’ils partent du postulat qu’une bactérie terrestre et une bactérie martienne se comporteraient de façon identique.

Défense curieuse de leur part, puisque c’est exactement le postulat sur lequel se basaient les "découvreurs" d’il y a quatre ans...

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