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Le 29 novembre 2001



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Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une planète à atmosphère...

(ASP) - Et encore une planète. Depuis six ans, les astronomes ont tellement détecté de planètes tournant autour d’étoiles autres que notre Soleil qu’on en a perdu le compte. Mais celle-ci possède un attrait pour l’instant unique: une atmosphère.

Pas nécessairement une atmosphère respirable, certes: après tout, Mars a elle aussi une atmosphère, mais composée à 90% de dioxyde de carbone et à moins de 1% d’oxygène, ce qui ne la rend pas très hospitalière. Titan, une des lunes de Saturne, est entourée d’une atmosphère de méthane. L’excitation des astronomes ne tient pas au type d’atmosphère qui entoure cette nouvelle planète, mais plutôt au fait d’avoir été capable de détecter cette atmosphère, ce qui, à pareille distance, relève de l’exploit.

L’observation a été rendue possible par le télescope spatial Hubble, et elle ouvre de toutes nouvelles possibilités aux chasseurs de planètes. "Une nouvelle phase à l’exploration des planètes extra-solaire", résume David Charbonneau, du California Institute of Technology. "Nous pouvons commencer à comparer et contraster les atmosphères des planètes autour d’autres étoiles."

Ce nouveau monde tourne autour d’une étoile jaune —comme notre Soleil- appelée HD 209458, située à 150 années-lumière d’ici. La planète elle-même avait été détectée en 1999. Détectée, et non pas observée puisque, comme toutes les autres planètes extra-solaires, on n’a aucune photo d’elle —infiniment trop petite, infiniment trop loin- mais on a deviné sa présence grâce aux infimes oscillations qu’elle provoque sur son étoile. De cette façon, on peut aussi estimer sa masse: quelque 70% celle de Jupiter, soit 220 fois celle de la Terre.

Si les astronomes ont pu détecter cette atmosphère, c’est parce que cette planète, parmi les quelque 80 planètes extra-solaires détectées depuis six ans, est l’une des rares dont l’orbite l’amène à passer devant son étoile —par rapport à nous- suivant un angle tel qu’elle en diminue l’éclat de façon infime —mais juste assez, avec une observation très minutieuse, pour distinguer, des gaz de l’étoile,, ceux qui environnent la planète. Résultat : moins de sodium que prévu pour une planète de type Jupiter, du méthane, sans doute du potassium...

Le même type de coup de chance pourrait en théorie permettre de détecter une atmosphère semblable à la nôtre autour d’une quelconque planète. Mais ça, c’est ce que disent les optimistes; en réalité, il faudra pour cela avoir tout d’abord réussi à détecter des planètes aussi petites que la nôtre —et pour ça, il faudra sans doute des années.

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