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Le 1er juillet 2002



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Sida: la Chine a-t-elle appris des erreurs des autres?

(ASP) - On répète depuis des années que l’Afrique est devenue le continent du sida: la pauvreté en a fait un terreau tout trouvé pour la prolifération de cette maladie. Sauf qu,e si la Chine n’y prend garde, elle pourrait bien figurer d’ici peu, elle aussi, dans cette course peu honorable.

Les autorités chinoises ont toujours été discrètes là-dessus, mais selon de récentes estimations —émises avec prudence par l’agence officielle Chine nouvelle- au moins 850 000 Chinois seraient maintenant infectés par le VIH. Plus d’un million, selon l’ONU-SIDA. Et ils pourraient être 10 millions en 2010 —soit le quart de la population totale actuelle de gens infectés, à travers le monde.

L’épidémie aurait démarré là-bas au début des années 90 parmi les toxicomanes, partageant des seringues infectées. Ce démarrage tardif expliquerait que la prévalence soit si peu élevée aujourd’hui, mais l’accélération du phénomène, si rien n’est fait, risque de passer par les mêmes phases que partout ailleurs dans le monde. Or, dans un pays qui loge un milliard d’habitants, un tel "passage" risque de donner des chiffres catastrophiques.

Les autorités n’aiment pas l’admettre, mais la plupart des jeunes chinois n’attendent plus d’être mariés pour avoir leur première relation sexuelle. En conséquence, les programmes d’éducation sexuelle financés par les autorités sont encore rarissimes —pourtant un préalable indispensable pour renverser la tendance, comme l’expérience des autres pays l’a démontré —par exemple, en Ouganda. Et c’est sans compter la marginalisation dont sont l’objet les homosexuels, qui formaient pourtant, en 2000, le tiers des sidéens hospitalisés dans les deux hôpitaux de Beiing qui acceptaient des sidéens.

Bref, des mesures doivent être prises de toute urgence, prévient l’organisme de lutte contre le sida des Nations Unies. Les gouvernements locaux doivent investir, à même leurs budgets, dans l’éducation et dans la mise sur pied de services de santé adaptés : réserves de sang autonomes, par exemple. Mais personne ne se fait d’illusion : sans des directives claires et précises venues du plus haut du Parti communiste, les gouvernements locaux ne bougeront pas, même pour de simples programmes d’information sur l’utilisation du condom.

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