L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 4 juin 2002



Retour au sommaire des capsules

Bonne nouvelle pour le clonage

(ASP) - Une firme américaine vient de faire la preuve qu’un des bénéfices depuis longtemps annoncés du clonage thérapeutique est effectivement possible.

En transplantant sur une vache des tissus cardiaques prélevés sur un embryon qui était le clone de cette même vache, les chercheurs sont parvenus à empêcher le rejet de ces tissus —par la force des choses, puisque ces tissus étaient les doubles de ceux de la vache.

Autrement dit: les chercheurs ont commencé par cloner une vache. Ils ont fait grandir l’embryon ainsi obtenu dans l’utérus d’une mère-porteuse. Alors qu’il était âgé de six semaines, ils ont prélevé chez lui des tissus en devenir (dont des tissus cardiaques, et un fragment de rein). Qu’ils ont transplantés, après quelques semaines de développement, dans la vache initiale. Qui n’a pas rejetés ces corps étrangers.

A un détail près, cette expérience correspond à la définition du clonage thérapeutique: on fait croître, en éprouvette, un clone qui n’est pas un individu en devenir, mais un amas de cellules qui ne se sont pas encore spécialisées et dont on peut par conséquent se servir pour obtenir des organes à transplanter. Mais le détail qui manque est important: c’est qu’on ne s’est pas contenté ici d’un amas de cellules qui croissait artificiellement en éprouvette. On a bel et bien fait croître un clone dans un utérus, et c’est sur un embryon approchant de la maturité qu’on a prélevé ces organes -ce qui serait, Dieu merci, illégal, si la chose avait plutôt mis en scène un humain.

La firme de biotechnologie à qui on doit cet exploit est Advanced Cell Technology, de Worcester, Massachusetts, celle-là même qui avait fait un gros coup médiatique l’automne dernier (voir ce texte) en prétendant avoir conçu le premier clone humain —alors qu’il ne s’agissait que d’un amas d’une demi-douzaine de cellules qui ne s’était développé que pendant quelques heures.

Aux yeux des chercheurs, cette réussite démontre la viabilité du clonage thérapeutique: faire pousser le clone de votre rein ou de vos tissus cardiaques à l’intérieur de votre corps, ne provoquerait pas de rejet, contrairement à une crainte souvent exprimée.

Cette nouvelle, qui avait été officieusement annoncée en janvier, mais dont les données scientifiques n’ont été publiées qu’en fin de semaine, dans la dernière édition du mensuel britannique Nature Biotechnology, survient alors que le Congrès américain est toujours en train de débattre sur la possibilité d’interdire toute forme de clonage humain —le dédoublement d’un individu, aussi bien que le clonage thérapeutique.

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

En manchette cette semaine:

Vous êtes une souris


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site