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Le 7 janvier 2002



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Choisir entre le virus Ebola et la viande de singe

LIBREVILLE (ASP) - Les villageois de la région de la Zadié, dans le nord-est du Gabon, où sévit depuis plusieurs semaines une irruption de fièvre hémorragique due au virus Ebola (voir ce texte), se sont dressés contre les mesures de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) leur interdisant de manger de la viande de singe.

L'épidémie, dont l'un des maillons transmetteurs est la viande de primate, a officiellement fait 22 morts au Gabon.

Dans un des petits villages mis en quarantaine, le chef Isidore Nkoto, a déclaré: "nous sommes privés de viande de brousse alors que d’habitude, nous ne nous en passons pas pendant les fêtes de fin d’année. De plus, nous ne pouvons plus ravitailler nos clients et familles restés en ville!"

Dans les villages, l’atmosphère s’est tendue à cause de ces exigences imposées aux villageois, et de la difficulté à pêcher dans la rivières, en cette saison sèche. "Nous ne sommes pas des végétariens!", s’est plaint Nkoto.

A l'opposé, en cette période de fête, les étalages des marchés des grandes villes dont la capitale, Libreville, sont garnis de viande de brousse, malgré une loi qui interdit le braconnage dans la forêt gabonaise.

La brigade anti-braconnage demeure impuissante malgré ses descentes répétées sur les marchés pour confisquer les espèces protégées. De plus, en absence d’une application rigoureuse des mesures contre la chasse de certaines espèces, on compte parmi les agents de la brigade ... de grands adeptes de la viande de brousse!

Des études écologiques de grande ampleur ont montré qu'il fallait être prudent sur les modes de transmission du virus Ebola, qui sont principalement la consommation de viande infectée et surtout, la manipulation directe des animaux.

Mais on sait fort peu de choses sur les origines du virus Ebola. L’homme n’en est pas le principal réservoir: ce serait plutôt le singe, selon une chaîne de transmission qui reste à déterminer.

Antoine Lawson

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