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Le 11 février 2002



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La chasse aux planètes: de bonnes affaires

(ASP) - Les astronomes continuent de détecter des planètes tournant autour d’étoiles autres que notre Soleil : près de 80, à présent. Et mine de rien, depuis six ans que cette traque a débutée, elle s’est transformée en une bonne occasion d’affaires.

En janvier 1996, quelques semaines seulement après la détection de la toute première planète dite "extra-solaire", le directeur d’alors de la Nasa, Dan Goldin, avait profité du colloque annuel de la Société astronomique américaine pour lancer un défi: d’ici 25 ans, quelqu’un parmi vous devra avoir trouvé un moyen de prendre la première photo d’une planète extra-solaire semblable à la Terre.

Le défi est de taille. Parce que, rappelons-le, sur ces 80 planètes détectées, aucune n’a été prise en photo. Tout ce qu’on a pour l’instant, ce sont les oscillations que provoque cette planète sur son étoile en lui tournant autour. Et encore ne s’agit-il, dans tous les cas, que de planètes grandes comme Jupiter, voire 10 fois plus grandes que Jupiter —alors que Jupiter fait à elle seule 300 fois la Terre.

De fait, quand on observe une étoile au télescope, toute planète qui pourrait se trouver à proximité se retrouve noyée dans la lumière de cette étoile —l’écart de brillance étant de l’ordre de 10 milliards contre un, pour une minuscule planète comme la nôtre.

Le défi en est donc un technologique: il faut créer des caméras plus puissantes, des logiciels de traitement d’image plus pointus... et il faut dresser des plans pour des télescopes en orbite terrestre.

En janvier de cette année, donc six ans plus tard, au congrès de la Société astronomique américaine, on pouvait mesurer, raconte la revue britannique Nature, le chemin parcouru: jadis relégués aux petites salles, les ateliers sur les planètes extra-solaires occupent désormais les auditoriums. Et les premières photos de planètes de la taille de Jupiter semblent à portée de la main.

Peter Nisenson, du Centre Harvard-Smithsonian d’astrophysique à Cambridge, Massachusetts, est par exemple venu présenter son projet de coronographe —la technologie qui consiste à bloquer la lumière qu’on ne désire pas voir, un peu comme lorsqu’on se met la main devant un seul oeil. Une équipe de l’Institut du télescope Hubble à Baltimore, a décrit la nouvelle version de son projet Jovian Planet Finder, un télescope spatial amarré à la station spatiale internationale et qui, avec l’aide d’une nouvelle génération de miroirs, partirait à la chasse de planètes géantes autour de 50 étoiles. Enfin, une première étape a été franchie vers le projet qui intéresse vraiment les non-astronomes, le Terrestrial Planet Finder, une mission que la Nasa aimerait réaliser en 2014, au coût d’au moins1,3 milliard. En plus de prendre des photos, ce télescope serait assez sensible pour analyser le spectre lumineux de ces planètes, à la recherche, par exemple, de traces d’oxygène ou d’eau.

Mais il y a encore bien des étapes à franchir avant que ce projet n’obtienne l’approbation des autorités.

 

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