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Le 17 décembre 2002


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Le cerveau de la musique

(Agence Science-Presse) - La différence entre une belle mélodie et une ennuyeuse? La partie de votre cerveau que chacune active.

Voilà qui ne plaira pas à ceux qui proclament que la musique est universelle. Car si cette théorie est juste, alors chacun de nous réagit différemment à une pièce musicale, en fonction de quelque chose de particulier aux circonvolutions de notre propre cerveau. Ou encore, en fonction de quelque chose qui s'est développé à l'intérieur de notre cerveau depuis notre naissance, au gré de nos apprentissages musicaux respectifs.

En d'autres termes: n'essayez pas de convaincre un Maori de Nouvelle-Zélande qu'une sonate de Beethoven possède une beauté universelle, s'il n'y a pas été exposé dès son plus jeune âge.

Ces conclusions, parues dans la revue Science, découlent d'une série d'expériences dirigées par le Dr Petr Janata, du Collège Dartmouth (New Hampshire), au cours desquelles il a observé ce qui se passait dans le cerveau de volontaires, à mesure qu'il leur faisait écouter différentes pièces musicales. Le fait de constater qu'une partie du cerveau réagira à une mélodie en si majeur et qu'une autre réagira à une mélodie en fa mineur ne fait que confirmer ce que tous les bons compositeurs savent depuis une éternité: il existe des façons de manipuler une audience, pour la faire frémir ou l'émouvoir.

Mais le fait de le confirmer ne veut pas dire que les scientifiques soient soudain près de pouvoir dire à un compositeurs: écris ceci et cela, et ton auditoire réagira de telle façon. Les chercheurs n'ont fait qu'observer des cerveaux en train de réagir, mais ils sont encore à 1000 lieues de pouvoir prédire comment ils réagiraient face à d'autres mélodies -et encore moins de pouvoir prédire comment les cerveaux qu'ils n'ont pas étudié, eux, réagiraient.

Interrogé par la BBC, le Dr Roderick Swanston, du Collège royal de musique, résume ce dilemme ainsi: "Qu'est-ce qui fait une série purement abstraite de notes puisse avoir un pouvoir émotif incroyable sur nous? Est-ce parce que nous avons appris qu'elle devrait avoir un tel pouvoir émotif, est-ce que cela s'applique à nous tous?" Les scientifiques n'en savent rien, et la présente recherche ne les approche en rien d'une réponse. Elle ne fait que soulever un voile sur un fonctionnement mystérieux du cerveau lorsqu'il fait face à la musique. Les neurologues ont fait leur part du travail, le reste relève de la psychologie -ou de la critique musicale.

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