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Le 19 août 2002



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Le décollage de l'ascenseur spatial

(ASP) - Prendre un ascenseur jusqu’à la station spatiale internationale? Ce n’est pas une idée aussi folle qu’elle en a l’air. Le concept d’ascenseur spatial circule dans les milieux scientifiques depuis pas moins d’une quarantaine d’années. Or, plus le temps passe et plus les progrès de la technologie permettent d’imaginer le type de matériau qui viendrait à bout d’une pareille construction.

Un congrès de deux jours a même eu lieu à Seattle, plus tôt ce mois-ci, afin de discuter différents scénarios, sous l’égide de la Nasa, qui y croit suffisamment pour y avoir consacré une subvention de 570 000$.

"La technologie est en train de rattraper la science-fiction", a expliqué aux journalistes Brad Edwards, de la firme High Lift Systems, de Seattle, qui co-organisait cette rencontre.

Et de quoi y parlait-on ? D’abord, du fait que la cabine de l’ascenseur grimperait le long d’un câble plutôt qu’à l'intérieur d'un long tuyau: ce qui constitue un détail important pour le poids total de cette construction, car le "dernier étage" ne serait pas là où est actuellement la station spatiale, c’est-à-dire à seulement quelques centaines de kilomètres d’altitude, mais à 35 000 kilomètres d’altitude!

Pourquoi cette altitude? Parce que c’est celle qui permet une orbite stable: un objet y tourne au même rythme que la Terre, ce qui signifie qu’il reste constamment au-dessus du même point. Ce qui, on en conviendra, serait pour le moins important, avec le dernier étage d’un ascenseur...

Un tel monument coûterait 10 milliards$, a estimé le Dr Edwards. Pas tout de suite: il faudra peut-être une cinquantaine d’années avant que les nanotechnologies aient suffisamment progressé pour garantir la fabrication d’un câble à la fois souple (pour résister aux ouragans et autres joyeusetés météorologiques) et d’une résistance à toute épreuve. Mais quiconque construirait le premier aurait dès lors un avantage décisif sur les autres.

Parce qu’il y en aurait d’autres: faire monter là-haut des passagers ou des marchandises coûterait beaucoup moins cher avec un ascenseur qu’avec une fusée ou une navette spatiale. Et s’il y a des économies possibles, voire la possibilité d’obtenir un monopole sur le transport commercial dans l’espace, il y aura des investisseurs... C’est précisément la raison pour laquelle des ingénieurs ont commencé à imaginer un tel concept il y a des décennies. Concept que l’auteur de science-fiction Arthur C. Clarke a brillamment résumé dans un roman, Les Fontaines du paradis (1979).

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