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Le 20 mai 2002



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Une Terre sur trois pourrait abriter la vie

(ASP) - S’il existe ailleurs dans l’Univers d’autres planètes semblables à la Terre —un gros "si"- alors une sur trois pourrait abriter la vie. C’est le pari fait par les physiciens Charles Lineweaver et Tamara Davis, de l’Université des Nouvelles-Galles du Sud (Australie), en se basant sur les fossiles de notre petite planète —et sur, il faut bien le dire, une série de spéculations.

La vie sur Terre est apparue relativement vite, rappelle tout d’abord notre duo. A peine un demi-milliard d’années après la formation de notre planète, ce qui, en termes géologiques, est très rapide. Or, ce fait était encore mal connu de ceux qui, il y a une quarantaine d’années, ont commencé à tenter d’évaluer les probabilités qu’existent des civilisations extra-terrestres: à partir d’une équation connue sous le nom de "Equation de Drake" (du nom de Frank Drake, qui l’a élaborée en 1961), on calcule le nombre de planètes dans notre galaxie (estimation: une dizaine par étoile, comme dans notre cas), on divise par le nombre de planètes habitables (estimation: une sur 10, dans notre cas), on divise par le nombre de planètes effectivement habitées (pure spéculation), on divise par le nombre de celles où de la vie intelligente s’est développée, etc.

Lineweaver et David prétendent donc pouvoir faire franchir un pas de plus à l’équation de Drake, en évaluant à une sur trois la proportion de planètes habitables qui sont effectivement habitées. Certains scientifiques ont longtemps prétendu que cette proportion était extrêmement faible: la vie a beau être apparue rapidement sur Terre, c’est peut-être parce que la Terre elle-même était le résultat d’une série de coups de chance (être située au bon endroit dans la galaxie, une Lune de la bonne taille pour bloquer les astéroïdes ravageurs, etc.). Lineweaver et David ne sont pas de cet avis, et évaluent même que pour toute planète semblable à la Terre qui serait vieille de plus d’un milliard d’années, la probabilité que de la vie se développe grimpe peut-être jusqu’à 100%.

Evidemment, entre de la vie tout court et de la vie intelligente, il y a, dans notre cas, un écart de 4 milliards d’années, ce qui est beaucoup, même à l’échelle cosmique. Mais ceci est une autre histoire...

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