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Le 20 mai 2002



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Le cosmos n'est pas une poubelle

(ASP) - Là-haut, tournent au-dessus de nos têtes des milliers de satellites inutilisés, et autres débris de vieux engins spatiaux. A tel point que l’orbite terrestre, en certains endroits, est carrément encombrée. Mais il aura fallu pas moins de 13 ans de délibérations à un comité international pour arriver finalement à une série de recommandations.

Ces recommandations seront soumises aux Nations Unies en février 2003. Le comité regroupait des représentants des diverses agences spatiales nationales, et de compagnies privées utilisant l’espace à des fins commerciales. Or, s’il a fallu à tous ces gens autant de temps pour s’entendre, c’est parce que quelle que soit la solution choisie, il en coûtera beaucoup d’argent.

Sans compter les satellites-espions dont Américains et Russes n’étaient pas très enclins à vouloir discuter...

Ces débris ne font pas qu’encombrer un espace qui, dans l'orbite terrestre, est limité: comme ils se déplacent autour de la Terre à des milliers de kilomètre à l’heure, ils peuvent percer un gros trou dans une navette spatiale ou un satellite de télécommunications. Depuis des décennies, des ordinateurs suivent leurs trajectoires à la trace, au point d’ordonner, de temps en temps, des changements de trajectoire à une navette ou à la station spatiale, afin d'éviter un de ces projectiles. En théorie, l’orbite de n’importe quel objet de plus de 10 centimètres de large (il y en a plus de 9000) est connue et calculée en permanence.

Les orbites les plus convoitées sont d’ores et déjà encombrées: on pense en particulier aux orbites dites géostationnaires, appelées ainsi parce que les satellites qui s’y trouvent tournent à la même vitesse que la Terre, ce qui leur permet de rester toujours au-dessus du même point. Un atout indispensable pour un satellite de communications, chargé de relayer émissions de télé et conversations téléphoniques à tout un pays.

Une fois que les recommandations du Comité de coordination inter-agences sur les débris spatiaux auront été approuvées par les Nations Unies, chaque nouveau satellite envoyé là-haut devra notamment transporter suffisamment de carburant pour pouvoir être redirigé vers l’atmosphère terrestre afin d’y brûler, une fois sa mission terminée. Il ne sera plus question non plus d’avoir de ces capuchons protecteurs qui sont éjectés une fois le satellite arrivé à destination. Finis les boulons explosifs qui s’éparpillent au moment de la séparation du satellite d’avec son étage inférieur.

Bref, pas question d’aller récupérer un à un les 10 000 et quelques débris qui sont déjà là-haut. Mais au moins, on va tenter de ne pas en ajouter d’autres, sans quoi, la Terre aura bientôt autour d’elle un anneau, comme Saturne, mais composé de déchets...

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