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Le 25 mars 2002



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Emoi autour de la banquise

(ASP) - Or donc, des milliards de tonnes de glace, rien de moins, ont quitté l’Antarctique. Il a suffi d’un mois pour que cette masse de glace de plus de 3200 kilomètres carré, l’équivalent d’un petit pays comme le Luxembourg, ne se disloque et ne se sépare de la banquise.

Avec ce départ fracassant —et qui a dû être assourdissant pour les animaux marins qui passaient à proximité- se trouvent spectaculairement confirmées les pires craintes des scientifiques quant aux impacts dévastateurs du réchauffement. La banquise Larsen, comme on l’appelle, était solidement en place depuis 12 000 ans. Elle atteignait par endroits 220 mètres d’épaisseur. Aujourd’hui, elle est éparpillée sous la former de milliers d’icebergs qui voguent sur la froide mer Weddell et vont remonter vers le Nord, vers l’océan Atlantique.

Le niveau des océans n’augmentera pas de façon perceptible. En fait, s’il avait eu à grimper, ce serait déjà fait puisque, rappellent les experts, cette masse de glace, qui fond d’abord par le dessous, flottait déjà sur la mer. Ce qui s’est passé ce mois-ci, c’est sa dislocation finale. Mais si d’autres événements comme celui-là doivent survenir, on ne pourra plus longtemps parler d’un phénomène imperceptible.

"La banquise était fracturée en de multiples endroits et sa partie nord s’était effondrée en 1995", rappelle à Libération Helmut Rott, de l’Université d’Innsbruck, en Autriche. Cette dislocation avait été décrite comme inéluctable en 1998, par des chercheurs britanniques. Le futur des observations de la banquise Larsen devra se faire du haut des airs...

Réchauffement planétaire? Ou réchauffement régional? Les avis divergent. Le recul de la banquise s’est nettement accéléré depuis 20 ans. Mais comme les plus anciennes observations satellites de cette région ne remontent qu’à une vingtaine d’années, et les données météo à une cinquantaine d’années, on a fort peu de chiffres sous la main —sauf les prélèvements de glace- pour comparer le passé avec le présent...

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