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Le 25 mars 2002



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Trop de secrets autour des gènes

(ASP) - Vingt éminents scientifiques spécialistes du génome ont protesté auprès de la prestigieuse revue internationale Science, parce qu’elle continue de permettre aux scientifiques dont elle publie les recherches de garder secrètes leurs données sur les gènes.

Ces 20 scientifiques font partie du courant qui réclame que toutes les données génétiques soient immédiatement rendues accessibles à tous, par l’intermédiaire de la banque de données internationale GenBank. Ce courant, et l’autre, qui réclame plutôt un accès restreint aux données, afin que ceux qui ont lourdement investi dans ces recherches aient du temps pour tenter de les rentabiliser, a été illustré l’an dernier par la course à obstacles qui a conduit à la publication de deux cartes du génome humain: une publique, l’autre privée. Depuis, le débat n’a jamais cessé, dans les pages des lecteurs des revues spécialisées ou sur Internet.

Dans le cas présent, les 20 généticiens protestent en raison de rumeurs selon lesquelles Science autoriserait la publication des résultats finaux sur le décodage des génomes du riz et de la souris, mais sans exiger —comme c’est l’usage en pareil cas, quel que soit le sujet de la recherche- des auteurs qu’ils ne rendent publiques l’ensemble de leurs données.

De fait, plusieurs sources ont confirmé à la revue britannique Nature que son homologue américain, Science, prévoit bientôt publier le brouillon de la carte du génome du riz, signé par une équipe de la compagnie de biotechnologie suisse Syngenta. Les données ne seraient accessibles que par l’intermédiaire du site web de Syngenta, mais l’accès sera gratuit pour les chercheurs, assure Syngenta... moyennant "certaines restrictions". La même chose s’était produite autour du brouillon du génome humain l’an dernier: alors que la version, financée par les gouvernements (le projet Hugo, ou Projet génome humain) publiée dans Nature était pleinement accessible, celle de la compagnie américaine Celera, publiée Science, ne l’était que moyennant certaines restrictions, ce qui avait alimenté la colère dans les milieux spécialisés.

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