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Le 26 août 2002



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La mort plutôt que les OGM

(Agence Science-Presse) - Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, qui n'en est pas à une controverse près, s'est mêlé lui aussi au débat sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) en refusant l'entrée dans son pays d'aliments contenant des OGM, pendant que six millions de ses citoyens sont frappés par la famine.

Des milliers de tonnes de maïs livrés par les Etats-Unis sont ainsi bloqués depuis des semaines, alors qu'ils auraient déjà pu commencer à être distribués, dès la mi-août.

Les mauvaises langues prétendent que le président Mugabe nie la nécessité d'une aide d'urgence à ces régions parce qu'il s'agit de régions dominées par les mouvements d'opposition. Mais il n'est pas le seul à soulever des doutes: le Mozambique et la Zambie ont eux aussi longuement hésité à accepter le maïs transgénique offert par les Etats-Unis, avant de finalement le laisser entrer plus tôt ce mois-ci.

Les craintes que suscitent les OGM sur la santé humaine constituent-elles une raison valable pour ces hésitations? Les vendeurs d’OGM répliquent que ce maïs transgénique est en vente libre en Amérique du Nord depuis des années, et qu'il a été précédé par des années de recherches sur des animaux -recherches qui se poursuivent encore- sans que n'ait pu être signalé le moindre problème de santé. Qui plus est, l'autre crainte, celle que ce maïs, en se disséminant, ne contamine les champs voisins, n'est pas fondée, puisque l'essentiel de l'aide alimentaire est sous la forme de farine, et non de grains.

Mais Mugabe pourrait bien être l'épine dans le pied des gouvernements africains, au cours du Sommet de la Terre qui a lieu cette semaine, puisque les critiques des écologistes à son sujet ne s'arrêtent pas là. Selon les plus pessimistes, 60% de la faune des fermes de chasse de ce pays aurait été abattue, dont des espèces menacées. Qui plus est, certains craignent que le président zimbabwéen ne profite de la tribune que lui offrira ce Sommet de 100 chefs d'Etat pour défendre sa politique d'éviction des fermiers blancs et de redistribution de leurs terres aux fermiers noirs.

La redistribution en soi n'est pas contestée par tous, dans un pays où, jusque-là, moins de 5000 fermiers blancs détenaient les deux tiers des terres cultivables. Mais son caractère ouvertement raciste fait grincer les dents, particulièrement en Afrique du Sud, qui peine à sortir harmonieusement de sa période d'apartheid...

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