L'événement de la semaine


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  


Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 30 novembre 2003


Retour au sommaire des capsules

La France dans la course à la fusion

(Agence Science-Presse) - L'énergie du Soleil logera-t-elle en France? Réunis cette semaine à Bruxelles, les ministres européens de la Recherche ont désigné la France comme la seule candidate européenne pour le projet expérimental de réacteur à fusion nucléaire, le projet ITER.

La boucle est bouclée, puisque c'est en France, en juillet 2000, que le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) avait été rendu public. La ville d'Aix-en-Provence avait alors accueilli une trentaine des meilleurs spécialistes mondiaux de la fusion nucléaire, sous la baguette de leur chef d'orchestre, Jean Jacquinot. C'était la première étape vers la construction de ce réacteur qui tentera de produire de l'énergie à partir de la fusion nucléaire, l'énergie qui alimente les étoiles. Une énergie inépuisable et plus propre que la fission –celle qui alimente à l'heure actuelle les centrales nucléaires.

Un projet de quelques milliards de dollars ·–certaines sources parlent de cinq– étalé sur 10 ans, et qui ne sera lui-même que la première étape d'un plus lointain objectif: les experts ne s'attendent pas à ce que la technologie permette d'employer de la fusion nucléaire à grande échelle avant un demi-siècle.

Quatre pays étaient à l'origine en lice pour construire ITER: la France, l'Espagne, le Canada (à Clarington, Ontario) et le Japon (Rokkasho). Depuis le 26 novembre, l'Espagne est donc éliminée au profit d'une seule candidature européenne, la France et son site de Cadarache.

Quant à la candidature canadienne, difficile de savoir si elle tient toujours. Il y a déjà des mois que le pays semble vouloir retirer ses billes du projet (voir ce texte), surtout s'il n'est pas sélectionné. Les élections provinciales, en Ontario, ont achevé de mettre ITER sur la glace pendant la majeure partie de l'année. En France, une source diplomatique indiquait pourtant au lendemain du choix français que le Canada était toujours dans la course.

Au moins deux dates sont sur la table pour que les différents partenaires internationaux d'ITER (dont la Chine, la Russie et les États-Unis) fassent connaître leur choix définitif parmi les candidats restants. Le 4 décembre, alors que le dossier sera examiné à Vienne par l'Agence Internationale de l'énergie atomique. Et le 18 décembre, à Washington.

Chaouki Triai

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

Le sida est hors de contrôle


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site