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Le 5 mars 2003


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La fin de Galileo

(Agence Science-Presse) - Cette fois, c'est la bonne. Après sept années de bon voisinage autour de la planète géante, la sonde Galileo ira finir ses jours dans les gaz de Jupiter. Les techniciens ont littéralement éteint leurs ordinateurs le 28 février, laissant la sonde poursuivre sur une trajectoire qui l'amènera, le 21 septembre, à plonger dans la planète.

Dans les faits, la sonde américaine devrait, si tout va bien, expédier une dernière série de données le 21 septembre; Jupiter étant une gigantesque boule de gaz -et non une planète "solide" comme la Terre- Galileo sera rapidement écrasée sous la pression et ne survivra pas longtemps à cette "entrée".

La mission Galileo aura été l'une des plus réussies des expéditions vers d'autres planètes entreprises depuis 40 ans. L'écart entre ce que l'on savait de Jupiter et de ses nombreuses lunes en 1995, et ce que l'on en sait aujourd'hui, est phénoménal.

On doit notamment à Galileo des mesures extrêmement précises et des photos d'une netteté sans pareille, des volcans de soufre d'Io -une des plus grosses lunes de Jupiter, et le seul monde connu, à part la Terre, où des volcans sont toujours actifs- de même que des spéculations sans fin sur la nature d'Europe, une autre des plus grosses lunes de Jupiter: sa surface est recouverte d'une épaisse croûte de glace et plus les données s'accumulent depuis 1995, plus il devient probable que subsiste, sous cette couche de glace, une couche d'eau, ou à tout le moins de neige mouillée. Or, là où il y a de l'eau sous une forme liquide, il peut très bien y avoir de la vie.

C'est d'ailleurs pour éviter tout risque de contamination sur une des lunes de Jupiter, que la Nasa a décidé d'envoyer Galileo sur cette trajectoire-suicide vers Jupiter. Son carburant est à présent épuisé, et s'il fallait prolonger la mission encore plus -mission qui devait, à l'origine, ne durer que deux ans- les ingénieurs seraient bientôt incapables de diriger la sonde.

La dernière "rencontre" de Galileo remonte au 5 novembre, alors qu'elle avait survolé Amalthée, une autre des lunes de Jupiter -les astronomes en recensent désormais plus d'une trentaine- de même qu'un des minces anneaux de cette planète géante. Pendant 17 minutes, Galileo était alors passée au plus près de Jupiter, recevant une solide dose de radiations -le champ magnétique de Jupiter est le plus intense de tous ceux connus- qui avait brièvement court-circuité son ordinateur.

 

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