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Le 8 octobre 2003


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Nobel: connaissez-vous les superfluides?

(Agence Science-Presse) - Un Nobel dont les travaux sont compréhensibles pour le profane, c'était déjà beaucoup espérer. C'est ce qu'on a eu au début de la semaine avec celui de médecine (voir la manchette). Le deuxième Nobel scientifique remis cette année, celui de physique, est beaucoup plus ardu: les supraconducteurs et les superfluides.

Explication. La supraconductivité permet à certains matériaux, à de très basses températures (non loin du zéro absolu, soit moins 273 degrés Celsius), d'être de très bons conducteurs d'électricité: le matériau n'exerce pratiquement plus de résistance. Les superfluides de leur côté, ont pour caractéristique eux aussi d'opérer à de très basses températures –toujours près du zéro absolu– et de ne présenter, au contraire des autres liquides, aucune viscosité.

Vers quoi cela nous conduit-il? Vers des ordinateurs hyper-rapides, des mémoires électroniques hyper-denses ou des réseaux de transmission électrique hyper-efficaces.

Du moins, en théorie. Car ce que le comité Nobel a honoré cette année avec le Prix Nobel de physique, ce n'est pas la création de supraconducteurs et de superfluides-miracles, mais la théorie qui pourrait conduire vers de telles choses.

Les trois heureux gagnants sont les physiciens russes Alexei Abrikosov (qui travaille aujourd'hui aux Etats-Unis) et Vitaly Ginzburg, et le Britannique Anthony Leggett (aujourd'hui citoyen américain).

Les deux premiers ont plus précisément fait franchir le premier pas à la théorie: ils ont contribué à la naissance des supraconducteurs de type 2, ceux qui peuvent opérer à des températures tout de même un peu plus élevées que les parages du zéro absolu, et dont la réalisation technique est donc davantage à notre portée: certains aimants capables de générer de grands champs magnétiques se retrouvent ainsi dans les appareils d'imagerie par résonnance magnétique -ceux-là même qui sont derrière le Nobel de médecine de cette année, comme quoi le monde est petit.

Anthony Leggett s'est, lui, davantage intéressé aux superfluides, et est l'auteur d'une théorie décisive sur la façon dont se comportent les atomes lorsqu'un gaz d'hélium devient liquide, aux environs de ces fameux moins 273 degrés (la température en-dessous de laquelle il est impossible de descendre dans notre Univers). Un passage de l'ordre au chaos, explique-t-il, qui pourrait permettre d'expliquer rien de moins que les turbulences, un des problèmes les plus complexes de la nature.

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