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Le 20 janvier 2003


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Le clonage et les revues scientifiques

(Agence Science-Presse) - Cette fois-ci, c'était un gros coup de publicité. Mais si, dans un avenir rapproché, un chercheur démontrait, preuves à l'appui, avoir effectivement réalisé un clonage humain, comment devraient réagir les revues scientifiques? Et les organisateurs de congrès?

Dilemme éthique. Une enquête de la revue Nature révèle qu'une telle étude serait fort probablement publiée dans une revue scientifique de haut calibre. Et les revues en question seraient bien embarrassées, parce qu'elles seraient conscientes que le fait de publier serait interprété comme un appui au clonage humain.

Qui plus est, Nature a une politique éditoriale à propos de toute recherche qui implique des sujets humains: elle doit avoir été approuvée par un comité d'éthique, et respecter le Code de Nuremberg, établi après les sinistres expériences des nazis. En fonction de ces règles, résume Natalie DeWitt, de l'équipe de direction de Nature, une recherche sur le clonage humain serait vraisemblablement rejetée. Aucun comité d'éthique dans les parages, même pas de comité de révision par d'autres chercheurs: ça commence mal.

Mêmes conclusions chez Jeffrey Drazen, rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. Mais conclusions divergentes chez Alan DeCherney, éditeur de Fertility and Sterility, publié par la Société américaine de médecine de la reproduction. "Si les réviseurs donnent leur accord, je n'aurai aucun problème". Et il y a sûrement beaucoup d'autres éditeurs de revues qui ne verraient non plus aucun problème.

Le Dr Severino Antinori, celui qui proclame que le premier de "ses" clones doit naître dans les prochaines semaines, est jugé à peine plus crédible que Raël, ce qui n'est pas peu dire. Mais n'empêche que si l'un ou l'autre acceptait de soumettre ses cobayes à un examen scientifique, nombre de biologistes seraient en ligne pour procéder aux tests. Et si la preuve était faite, nombre de revues savantes seraient en ligne pour en publier les résultats.

"En contribuant au débat, la déduction serait qu'ils appuient" le clonage, admet dans Nature Chris Barratt, spécialiste en médecine de la reproduction à l'Université de Birmingham. Et pourtant "nous devons nous impliquer, même si nous trouvons le travail répugnant", lance Randall Prather, de l'Université du Missouri-Columbia.

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