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Le 22 avril 2003


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De Challenger à Columbia: quand l'Histoire bégaie

(Agence Science-Presse) - A la Nasa, l'Histoire se répète. C'est ce qu'ils sont de plus en plus nombreux à dire, y compris des astronautes, à mesure que le recul pris par rapport à l'accident de Columbia permet de délier les langues.

"Je sens un écho ici", a déclaré le Dr Sally Ride plus tôt ce mois-ci, dans le cadre d'audiences que tenait à Houston le comité d'enquête indépendant sur la perte de cette navette spatiale. Sally Ride, première américaine dans l'espace, faisait allusion au rôle qu'elle avait également joué dans le cadre de l'enquête... qui avait suivi la catastrophe de la navette Challenger, en 1986.

C'est que dans les deux cas, au-delà des causes précises de l'accident –température, perforation dans l'aile, etc.– les causes lointaines semblent se rejoindre: lacunes administratives. Un système, celui de la Nasa, qui a permis l'éclosion d'une trop grande marge d'erreur, au nom des économies financières.

Le New York Times citait récemment le cas de la sociologue Diane Vaughan, du Collège de Boston, auteure d'un ouvrage académique intitulé La décision de lancer Challenger: technologie risquée et culture de la dénégation à la Nasa. Livre qui lui a valu un rôle de témoin-expert dans la présente enquête. Elle aussi invoque les similitudes entre les deux affaires, du revêtement du propulseur principal jusqu'aux tuiles isolantes de la navette. Si ces deux technologies étaient déjà jugées à risque en 1986, comment se fait-il qu'elles soient toujours là, pratiquement inchangées, 17 ans plus tard?

Diane Vaughan ne fait pas partie de ceux qui accusent des gens d'avoir bâclé leur travail et encore moins d'avoir violé les règles de sécurité. Elle décrit plutôt cela comme une culture d'entreprise, où chaque participant est peu à peu dégagé de toute responsabilité, reléguant les problèmes majeurs au même rang que les problèmes mineurs.

Reste que le noeud de toute cette histoire, c'est l'argent. "Vous devez regarder au-delà des individus, et considérer le contexte dans lequel ils travaillent... Autrement, vous allez juste reproduire le problème. Et c'est ce qui s'est passé –encore une fois."

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