L'événement de la semaine


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  

Notre chronique de
vulgarisation est toujours en ligne.



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 23 septembre 2003


Retour au sommaire des capsules

Le fond de l'air est chaud

(Agence Science-Presse) - Si la planète entière se réchauffe, son atmosphère se réchauffe-t-elle plus vite encore? C'est l'hypothèse -controversée- qu'avancent plusieurs climatologues, et une nouvelle étude vient de les appuyer. Mais sa méthodologie est d'ores et déjà contestée.

En gros, les chercheurs ont réexaminé des données satellites remontant jusqu'à 1978. Ils en ont concluent que les températures dans la troposphère, cette région basse de l'atmosphère située entre 8 et 11 kilomètres d'altitude, auraient augmenté de 0,024 degré Celsius par année, entre 1978 et 2002. Contre une augmentation de 0,017 degré Celsius à la surface.

L'écart paraît minime au profane, mais à l'échelle d'une planète, il est énorme, et devrait suffire, à lui seul, à convaincre les sceptiques.

Mais là où ces résultats sont étranges, c'est quand on s'aperçoit que les mêmes données, examinées précédemment par d'autres chercheurs, n'avaient révélé aucune hausse des températures. Comment cela est-il possible, puisqu'il s'agit de données bêtement statistiques?

Pour Roy Spencer, de l'Université de l'Alabama, qui avait étudié précédemment ces données et n'y avait vu aucun réchauffement, la nouvelle étude a oublié de tenir compte d'ajustements dont son équipe, elle, avait fait état: à mesure qu'un satellite vieillit, son orbite devient légèrement plus basse, de sorte que l'angle à partir duquel ses instruments sont réchauffés par le soleil n'est plus le même. Il en résulterait alors un léger écart dans les données que produisent ces instruments.

L'Université de l'Alabama a même pris la peine de publier un communiqué critiquant les résultats de la nouvelle étude, publiée dans l'édition en ligne de la revue Science. Les nouveaux chercheurs, Konstantin Vinnikov de l'Université du Maryland et Norman Grody, de l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère, ne sont évidemment pas d'accord, et l'ont eux aussi fait savoir publiquement. Le Centre national des données climatiques organise un colloque en Caroline du Nord, à la fin-octobre, afin de débattre de cette étrange dispute.

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

La civilisation perdue de l'Amazone


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site