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 Le 25 septembre 2003  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      Il n'est jamais trop tard (Agence Science-Presse) - Les biologistes 
                      savent depuis quelques années que lorsque des bestioles 
                      sont soumises à une diète sévère, 
                      elles vivent plus longtemps. Bonne nouvelle: cette diète 
                      peut commencer à n'importe quel âge, l'espérance 
                      de vie en est tout de même augmentée.  Un signal pour ceux qui veulent retarder le 
                      plus longtemps possible leur diète? Oui, du moins 
                      si cette nouvelle recherche, qui n'a porté que sur 
                      les mouches à fruits, s'applique aussi aux humains. 
                      Et pourquoi pas, analysent William Mair, du Collège 
                      universitaire de Londres, et ses collègues. Les recherches 
                      sur le vieillissement ne s'entendent-elles pas pour dire 
                      que les mécanismes du vieillissement sont les mêmes 
                      partout dans le règne animal? N'empêche qu'on croyait jusqu'ici qu'au 
                      niveau de la cellule, trop attendre finissait par la rendre 
                      irrécupérable. Un peu comme une machine qui, 
                      une fois usée, ne survivra pas beaucoup plus longtemps, 
                      que vous la conduisiez au garage ou pas. Eh bien il n'en 
                      est rien avec les mouches, écrivent nos chercheurs 
                      dans la revue Science. 
                      Ainsi, une mouche drosophile qui vivait sur une diète 
                      limitée va, une fois passée à une diète 
                      complète, vivre aussi longtemps que la mouche qui 
                      a toute sa vie vécu sur la diète complète. 
                     La priorité des chercheurs devraient 
                      à présent être de reproduire cette expérience 
                      chez des rongeurs, commentent leurs collègues de 
                      l'Institut Max Planck sur la recherche démographique, 
                      dans une anayse 
                      que publie également la revue Science. Mais 
                      déjà, ils se permettent une petite incursion 
                      du côté des humains: à la suite de l'unification 
                      allemande (1989-1990), les statistiques démontrent 
                      que le taux de mortalité à l'Est, qui était 
                      beaucoup plus élevé, a rapidement diminué 
                      jusqu'au niveau de l'Ouest. Autrement dit, il n'a pas été 
                      nécessaire d'attendre qu'une nouvelle génération 
                      ne grandisse et ne jouisse d'un meilleur niveau de vie: 
                      apparemment, même les aînés Est-allemands 
                      ont, en quelques années seulement, rattrapé 
                      leurs cousins de l'Ouest. Capsule 
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