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Le 28 mai 2003


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Les OGM: une guerre commerciale

(Agence Science-Presse) - Pendant des années, le débat sur les OGM a eu l'apparence d'un débat scientifique: d'un côté, ceux qui prônaient la prudence face à ces aliments encore inconnus, de l'autre, ceux qui affirmaient qu'il n'y avait aucun danger. Il s'y mêlait certes ici et là de la démagogie, mais dans l'ensemble, chaque camp prétendait s'asseoir sur des arguments purement scientifiques.

Plus maintenant: le débat est devenu carrément une guerre commerciale, et les principaux protagonistes ne s'en cachent même pas.

D'un côté, l'Europe, qui limite, voire interdit, l'entrée sur son sol d'aliments modifiés génétiquement. De l'autre, les Etats-Unis –accompagnés, depuis peu, par le Canada– qui crient à la violation des règles internationales régissant le commerce.

Plus tôt ce mois-ci, le 13 mai, le pays de George Bush l'a clairement dit: toute barrière à l'importation des produits modifiés génétiquement sera considérée illégale et fera l'objet d'une contestation devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Une menace qui s'adresse à l'Union européenne, mais aussi aux nombreux pays en voie de développement qui ont eux aussi érigé de telles barrières –et qui ont généralement moins les moyens de contrer la menace américaine.

Aux Etats-Unis se joignent l'Argentine et le Canada, respectivement producteurs mondiaux d'OGM numéros 2 et 3, derrière les Etats-Unis. Ainsi que sept pays d'Amérique latine, l'Egypte, la Nouvelle-Zélande et l'Australie (numéro 4).

Le débat sera à l'ordre du jour des chefs de gouvernement du G8, qui se réunissent en France, à Evian, en fin de semaine.

Le moratoire européen sur l'importation de nouveaux types d'OGM est en vigueur depuis 1998. En réalité, il ne s'agit pas d'un moratoire décrété noir sur blanc, mais le résultat final est le même: sept pays membres de l'Union, dont la Frnace, l'Italie et la Belgique, bloquent l'approbation de tout nouvel OGM par l'intermédiaire leurs autorités sanitaires.

L'Union européenne n'est pourtant pas une région sans OGM: la commercialisation sur son sol y est autorisée. Et des discussions sont en cours depuis plusieurs mois pour l'adoption de nouvelles règles qui vont, selon tous les observateurs, ouvrir un peu plus le marché.

Un marché qui, faut-il le rappeler, est très limité: les consommateurs français et britanniques, pour ne citer qu'eux, se sont montrés très résistants aux OGM depuis le milieu des années 90; en 1999, la résistance là-bas y était organisée depuis quelques années, alors que le public américain n'avait pratiquement pas encore entendu le mot "OGM".

 

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