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Le 28 janvier 2003


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Question: que devient Biosphère 2?

(Agence Science-Presse) - Réponse: pas grand-chose. Toujours pas grand-chose. Au moment même où, pourtant, la prestigieuse revue Nature publie une étude sur la pollution menée grâce à ce laboratoire pas comme les autres, un nouvel article du New York Times jette une nouvelle douche d'eau froide.

Biosphère 2 est cet environnement artificiel créé en plein désert de l'Arizona en 1991, dont l'ambition originale était de devenir une "bulle" d'habitation entièrement autonome -une façon de servir de banc d'essai à de futures bases implantées sur d'autres planètes. L'expérience initiale, qui devait consister en un séjour de deux ans en complète isolation pour huit personnes, avait été un échec, et les expériences suivantes étaient en train de prendre un tour vaguement ésotérique, lorsque l'Université Columbia, dans l'État de New York, avait fait l'acquisition des installations en janvier 1996.

Depuis, y sont menées des expériences à saveur davantage écologique, notamment sur l'impact des changements climatiques, expériences que permet cet environnement clos, où sont reproduits divers écosystèmes de notre planète.

Sauf que. Selon le New York Times, l'Université Columbia aurait décidé de fermer le robinet. Les résultats ne seraient pas à la hauteur des attentes suscitées par les 25 millions$ investis depuis sept ans.

La rumeur intervient à un bien mauvais moment, puisque ces recherches qu ne seraient pas à la hauteur des attentes ont tout de même réussi à se tailler une place dans l'édition du 16 janvier de la revue britannique Nature. Il y est question de deux polluants majeurs de notre atmosphère (dioxyde de carbone et hydrocarbonés) qui, mis en contact, compenseraient mutuellement les effets délétères de l'autre. Ces effets ont été obtenus dans l'environnement Biosphère 2, et ont par la suite été reproduits en laboratoire.

En soi, cette contribution est à ajouter au débat sur la plantation de forêts censées servir "d'aspirateurs à pollution". Ce que les chercheurs démontrent, c'est que l'équation (davantage d'arbres signifie moins de pollution) n'est pas aussi simple qu'on le prétend: les effets du dioxyde de carbone (CO2) ne sont pas aussi bien mesurés qu'on ne le croit.

On est loin de l'expérience d'une base martienne. Mais on est en plein dans la science d'aujourd'hui...

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