Page d'accueil

L'événement de la semaine


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  


Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 6 octobre 2004


Retour au sommaire des capsules

Le Nobel dans le nez: explication

(Agence Science-Presse) - L'odorat a toujours été le mal-aimé de nos sens. Ce n'est que récemment que les scientifiques ont commencé à s'y intéresser, et depuis peu, les connaissances, notamment génétiques, s'accumulent. Pour leur travail de pionniers, deux Américains ont décroché cette semaine le Nobel de médecine.

Richard Axel, de l'Université Columbia à New York, et Linda Buck, du Centre de recherche Fred-Hutchinson sur le cancer à Seattle, ont identifié "une grande famille de gènes, composée de 1000 gènes différents, qui contrôlent la production de protéines spécialisées agissant comme récepteurs olfactifs". Autrement dit, des protéines qui permettent au cerveau de reconnaître des milliers d'odeurs différentes.

Ces récepteurs sont situés, cela n'étonnera personne, dans une petite zone du nez, plus spécifiquement dans la partie supérieure du nez, où ils détectent les odeurs dès qu'elles sont inhalées.

Il faut savoir qu'une odeur n'est rien de plus qu'un mélange de plusieurs molécules. Or, chaque cellule de cette région du nez est spécialisée et ne possède qu'un type de récepteur, ce qui signifie que chaque récepteur ne peut détecter qu'un petit groupe d'odeurs.

C'est donc le fait que tel ou tel récepteur ait été activé qui envoie au cerveau le signal: ceci est une odeur de fraise, ceci est une odeur de lavande...

Les deux scientifiques ont publié leur premier article sur ce sujet en 1991. Dès lors, les recherches sur l'olfaction ont littéralement explosé, un grand nombre de chercheurs réalisant tout à coup que l'odeur était soudain, elle aussi, quelque chose de suffisamment "tangible" pour mériter leur attention.

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

Protocole de Kyoto: trop peu trop tard


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | plan du site