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Le 6 septembre 2004


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Nucléaire: pour s'éclairer ou s'éclater?

(Agence Science-Presse) - L’Iran respire un peu mieux. Après des mois d'enquête, l’Agence internationale de l’énergie Atomique (AIEA) révèle, dans un rapport rendu public mercredi, qu’elle n’a pas trouvé de preuves de l’existence d'armes nucléaires au sein de la République Islamique.

Si l’Agence a bel et bien trouvé des traces d’uranium hautement enrichi sur les sites de Naranz et Kalaye, elle juge que l’explication fournie par Téhéran est acceptable. Le gouvernement iranien affirme que le métal en question provient d’équipements contaminés qui ont été importés du Pakistan.

Plusieurs interrogations subsistent malgré tout. La plus importante concerne sans doute la reprise par l’Iran de son programme nucléaire. Interrompu à la fin de 2003 en gage de bonne foi, le programme, dont les Iraniens affirment qu'il n'a aucun objectif militaire, engendre des craintes de la part, entre autres, des États-Unis. Ce sont les allégations des Américains qui sont à l’origine de l’enquête onusienne.

Selon le rapport, le pays prévoit convertir 37 tonnes de yellowcake, une poudre du minerai d’uranium, en hexafluoride d’uranium. C’est ce gaz qui peut être transformé en uranium enrichi. Ce dernier entre dans la fabrication d’une bombe nucléaire, ou peut servir à générer de l’électricité, selon le niveau d’enrichissement.

Le président iranien Mohammed Khatami réclame le droit pour la République Islamique d’utiliser la puissance nucléaire à des fins civiles.


Questions non-résolues

"Les points les plus alarmants sont ceux que nous ne comprenons pas encore", affirme le spécialiste à l’Institut des sciences et de la sécurité internationale de Washington D.C., Corey Hinderstein. Selon un document confidentiel remis au New Scientist, l’Iran n’a pas encore expliqué la présence d’uranium faiblement enrichi.

De plus, l’AIEA cherche à en apprendre plus sur les activités nucléaires iraniennes passées. Le centre de recherche Lavizan Shiyan à Téhéran, soupçonné d’être un centre de recherche militaire, est encore sous analyse. Des photos satellites révèlent que le site a été nettoyé au début de l’année.

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