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Le 7 septembre 2004


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Blatte Runner

(Agence Science-Presse) - Si ça fonctionne, ce sera un exemple de sociétés "mixtes" dignes de la science-fiction: des sociétés composées d'animaux et de robots qui vont interagir, communiquer et même coopérer afin de résoudre des problèmes.

Les robots, ou "leurres", devront se comporter, pour se faire accepter, comme les animaux auxquels ils se mêlent, mais aussi posséder les mêmes artifices (par exemple la même taille ou les mêmes phéromones). Pour une communication efficace, la simulation doit en effet être parfaite. En observant les animaux, les chercheurs développent d’abord des modèles de conduites (la marche au hasard, la probabilité de s’arrêter ou de rester dans un abri...).

Les leurres doivent ensuite savoir détecter les signaux émis par l’animal, mais aussi être capables d’en émettre à leur tour. C’est une des limites du projet car il faut que les signaux utilisés par les êtres vivants soient perceptibles par les détecteurs des robots.

Baptisé Projet Leurre, il s'agit d'un projet européen de trois ans, lancé en septembre 2002 et chapeauté par l'Université libre de Bruxelles. Il révèle combien, en dépit de nos ordinateurs capables de traiter de millions de données à la fois, une société animale reste très complexe... même chez les blattes !

De petits robots ont en effet d'ores et déjà été placés parmi un groupe de blattes. Grâce à leur mimétisme de comportements, ils ont été acceptés par les insectes. Ils sont alors parvenus à induire un comportement collectif chez les cafards, comme les conduire et les garder à un endroit précis. C’est un peu le système du berger de troupeau ou plutôt du mouton de Panurge ! Ça tombe bien puisque l'une des applications possibles du projet est justement l'agriculture, plus spécifiquement l’élevage ovin.

Le projet Leurre servirait non seulement à l’élevage, mais aussi à la gestion d’espèces invasives et nuisibles (les blattes par exemple), ou au contrôle des mouvements de panique chez les volatiles de basse-cour (où l’imitation joue un rôle clef). Ces applications pourraient se révéler d’un intérêt économique non négligeable, tout en améliorant le bien-être des animaux... et des humains!

Cécile Graillet

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