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(Agence Science-Presse) - Des satellites de la NASA ont contribué à mesurer la croissance de plus de 30 villes du monde entier au cours des années 1990-2000.

L’étude, financée par le programme des sciences de la Terre de la NASA et menée par la chercheuse Annemarie Schneider, de l’Université de Boston, a permis de comprendre les principales tendances dans cette croissance urbaine, du moins celle de la dernière décennie. Les villes observées ont alors connu un développement rapide, certaines ayant même atteint une croissance phénoménale de leur superficie de plus de 25%! Notamment Atlanta, Curitiba (Brésil) et Calgary (Canada).

Pour obtenir ces résultats, la chercheuse a combiné des informations obtenues par un satellite de la NASA muni d’un spectromètre, des données obtenues par un satellite militaire pour cerner la luminosité nocturne de ces villes et des données de 2001 sur la densité de la population. Le spectromètre permettait de situer les constructions humaines et la luminosité, la présence d’habitants.

Des villes moyennes (un à cinq millions d’habitants) ont été choisies pour l’échantillon, car elles ont des caractéristiques de développement plus uniformes, au contraire des mégalopoles. De plus, la planète comptant plus de villes moyennes que de mégalopoles, cette recherche permet donc d’avoir une idée plus juste de l’impact global des villes.

Notamment leur impact sur le climat: car jusqu’à présent les climatologues devaient se fier sur des informations datant des années 1960… Ils pourront à présent comparer les impacts sur l’hydrologie, la pollution de l’air et la végétation, mesurer des changements dans les précipitations, des transferts d’énergie résultant de la chaleur émises par les villes, et ainsi de suite.

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