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Le 18 février 2004


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De mal en pis pour les coraux

(Agence Science-Presse) - Les études consacrées aux menaces pesant sur les récifs de coraux continuent de s'accumuler. La dernière en date pointe le réchauffement de la planète: si la tendance se maintient, d'ici 2030, quelque 30% des récifs seront endommagés à tel point qu'ils auront dépassé le point de non-retour.

L'étude, réalisée par le Centre Pew sur les changements climatiques globaux, a été présentée dans le cadre du congrès de l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS), à Seattle. Et leur chiffre de 30% est d'autant plus déprimant que ces chercheurs estiment, comme d'autres avant eux, que d'ores et déjà, au moins 15% des récifs ont dépassé le point de non-retour. L'activité humaine, la pollution, le réchauffement, et d'autres facteurs non-identifiés, ont donc déjà endommagé plus de 15% des récifs de corail de la planète.

Est-il besoin de le rappeler, un récif de corail n'est pas qu'une curiosité biologique ou une attraction pour touristes. C'est un écosystème entier, d'autant plus fragile que tout ce qui lui tourne autour est interdépendant. Certains biologistes avancent que jusqu'à 25% des espèces marines habitent dans le voisinage immédiat des récifs.

Et c'est sans compter les dizaines de millions de personnes pour qui les récifs sont les derniers remparts face à la hausse du niveau des mers.

L'atelier de l'AAAS consacré à ce thème a donc été l'occasion –une fois encore– de lancer un appel aux groupes de conservation et aux gouvernements pour qu'ils prennent rapidement des mesures afin de limiter les dégâts. Comme l'Australie, qui doit à compter de cette année interdire la pêche sur 30% de la longueur de sa Grande Barrière: une mesure jugée insuffisante par les écologistes, et jugée exagérée par les pêcheurs; ces derniers devront d'ailleurs être compensés par le gouvernement pour cette perte de revenus.

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