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Le 18 août 2004


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La science Kerry

(Agence Science-Presse) - Après les scientifiques qui dénoncent Bush, voilà les scientifiques qui appuient Kerry. Un groupe appelé Scientifiques et ingénieurs pour Kerry a discrètement commencé à se joindre à la campagne présidentielle américaine.

Bien que des chercheurs se soient régulièrement mêlés, à titre individuel, de politique, le fait qu'un tel groupe prenne aussi clairement position, est rarissime. Et le groupe en question, qui rassemble déjà, officieusement, trois Nobel, entend faire du recrutement.

Le fait que l'actuel président Bush ait eu plus que sa part de controverses scientifiques y est pour quelque chose. Du rejet de l'accord de Kyoto sur l'environnement à l'appui au bouclier anti-missiles, des politiques anti-terroristes qui ont fait fuir des chercheurs étrangers jusqu'aux décisions "idéologiquement orientées" sur les cellules-souches ou l'avortement, les scientifiques ont été nombreux à grimper aux rideaux, depuis trois ans, face à une administration plus interventionniste que jamais dans la recherche.

Mais les scientifiques commencent aussi, peut-être, à sortir de leur tour d'ivoire. En juin, 48 Prix Nobel signaient une lettre conjointe annonçant leur appui au candidat démocrate John Kerry. Et à deux reprises cette année, l'Union of Concerned Scientists (UCS), un groupe de gauche, a publié deux rapports dévastateurs sur la façon dont l'idéologie ultra-conservatrice aurait "politisé la science".

Rien de tout cela n'est suffisant pour que la science devienne un enjeu électoral. Certes, Ron Reagan, fils de l'ancien président républicain, est venu parler aux démocrates en faveur de la recherche sur les cellules-souches. L'épouse de John Kerry a louangé au passage, dans son discours, les succès du télescope spatial Hubble et de la sonde Cassini. Les démocrates, fait cyniquement remarquer l'éditorialiste de la revue britannique Nature, ont sans doute réalisé "qu'il y a quelques votes à gagner en appuyant la science", mais sans plus.

Encore que. Les scientifiques devraient tirer parti de ces événements, ajoute aussitôt Nature. Après tout, les chercheurs qui ont signé la pétition d'appui au rapport de l'Union of Concerned Scientists sont huit fois plus nombreux que le nombre de votes (537) qui, en 2000, a séparé George Bush de son adversaire...

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