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Le 28 septembre 2004


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Grippe du poulet: aux frontières du FBI

(Agence Science-Presse) - Si vous êtes un microbiologiste américain, et que vous désirez étudier la grippe aviaire, prenez garde aux agents du FBI. John Rosenberger, de l'Université du Delaware, a été condamné le 8 septembre à 250 000$ et six mois de détention à domicile pour avoir oublié Big Brother.

Son intention, a-t-il plaidé, était de donner un coup de main à un vétérinaire américain travaillant en Arabie Saoudite. En tout, ils étaient sept: cinq anciens employés des Laboratoires biologiques du Maine à Winslow et le collègue vétérinaire, Mark Dekich, travaillant pour la firme saoudienne de volaille où tout a commencé. La cause de ce dernier est encore pendante devant la cour américiane du district de Bangor, Maine.

Selon les documents déposés en cour, Dekich a donc demandé à Rosenberger, en 1998, d'identifier le type de grippe du poulet dont semblaient affectées ses volailles. Après avoir reçu l'échantillon, Rosenberger aurait demandé à un de ses employés de l'expédier à un laboratoire du ministère américain de l'Agriculture, en Iowa, mais sans l'identifier comme un échantillon de grippe du poulet. En fin de compte, le laboratoire l'a identifié comme appartenant à la souche H9N2 –une variété sans danger pour les humains– mais c'est sur cette fausse déclaration que repose en bonne partie la condamnation.

Pour ajouter au problème, Laboratoires biologiques du Maine a ensuite envoyé deux cargaisons de vaccins à la compagnie saoudienne, au coût de 850 000$ mais en les étiquetant comme un vaccin contre le virus Newcastle –une façon, a conclu le juge, de camoufler le fait qu'un virus potentiellement dangereux avait un temps circulé en territoire américain.

Une offense "sérieuse", a déclaré le procureur général du Maine George Dilworth. Mais une menace sur le travail des biologistes, juge au contraire la Société américaine de microbiologie, qui s'inquiète de l'attention accrue que ses membres devront désormais porter à toutes les réglementations, avis et recommandations qui circulent, en cette ère de paranoïa anti-terroriste.

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