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Encore une histoire de sexe

(ASP) - Après 17 ans à la tête du prestigieux Journal of the American Medical Association (JAMA), le Dr George Lundberg, 65 ans, a été mis à la porte pour avoir publié une étude démontrant que les étudiants de collège ne qualifient pas "d'acte sexuel" le sexe oral. Ou plus exactement, pour avoir publié cette enquête juste au moment où s'amorce le procès du président Clinton...

Le vice-président de l'Association médicale américaine a justifié la décision en alléguant que le Dr Lundberg "avait menacé l'intégrité historique du JAMA en le mêlant de façon inappropriée et inexcusable à un débat politique qui n'a rien à voir avec la médecine". La décision a d'autant plus pris par surprise la communauté médicale que l'étude en question avait été réalisée il y a huit ans. Elle conclut que 60% des étudiants américains ne définissent pas le sexe oral comme un acte sexuel -tout comme le président Clinton.

L'édition du 20 janvier du JAMA risque de susciter un engouement auquel cette revue n'a pas été habituée...


250 000 décès causés par l'amiante

(ASP) - Voici une histoire qui n'aidera certainement pas la cause de l'amiante en Europe. Une étude publiée le British Journal of Cancer conclut que 250 000 hommes d'Europe occidentale mourront d'un cancer lié à l'amiante au cours des 35 prochaines années! Julian Peto, de l'Institut de recherches sur le cancer, à Londres, prédit rien de moins qu'une "épidémie" de mésothéliomes. Quelque 5000 décès auraient été rapportés en 1998 et, selon l'étude, le chiffre n'aurait de cesse de croître, jusqu'à atteindre un sommet vers 2020. Il n'existe pas de traitement contre ce type de cancer. Les personnes les plus à risque sont les travailleurs de la construction, des chantiers navals, et les mineurs.

En mai dernier, une étude québécoise -gros producteur d'amiante- publiée dans le New England Journal of Medicine arrivait à des résultats beaucoup moins inquiétants, et pour les femmes de mineurs, de surcroît. L'étude concernait toutefois le type d'amiante essentiellement récolté en Amérique du Nord, la chrysotile.


Une pomme par jour garde le sorcier éloigné

(ASP) - Oubliez ces films où nos ancêtres d'il y a trois millions d'années ne mangeaient que de la viande: l'australopithèque se nourrissait de fruits et de feuilles -à peu près comme le chimpanzé d'aujourd'hui- révèle une étude publiée dans la dernière édition de la revue Science (résumé: nécessite une inscription gratuite).

Mieux encore, son régime était passablement élaboré, si on se fie à des analyses chimiques plus poussées que jamais des dents de nos ancêtres: en plus des fruits et des feuilles, les isotopes de carbone présents révèlent des traces de graisse animale. Mine de rien, ces informations permettent d'en savoir pas mal plus long sur les lieux qu'occupaient les australopithèques: pas seulement la forêt, comme certains anthropologues l'affirment encore, mais aussi la savane, là où se trouvait une partie de ce garde-manger.


Le bouton de contrôle du sommeil

(ASP) - Pourquoi certaines personnes sont-elles capables de se lever à heure fixe sans l'aide d'un réveille-matin? Et pourquoi nous arrive-t-il de nous réveiller à 7 h du matin un samedi, alors que nous aurions souhaité faire la grasse matinée? La réponse à ces deux questions réside dans deux hormones -l'adrénocorticotrophine et la cortisole, si vous voulez vraiment savoir- qui ont pour fâcheuse particularité d'augmenter de 30% leur concentration dans notre sang, une heure avant le lever. Ces deux hormones sont connues des chercheurs comme faisant partie de celles qui représentent notre "réponse au stress". Autrement dit, inquiétez-vous, et elles surgissent par bataillons.

Certaines personnes sont plus stressées que d'autres; celles qui se réveillent invariablement à heure fixe font généralement partie de cette catégorie. On savait déjà que ces deux hormones atteignaient un sommet au moment du réveil. Mais ce qu'une étude allemande vient de constater, c'est que le corps de ces "stressés" peut, environ 90 minutes avant l'heure prévue pour le réveil, envoyer un signal aux hormones en question, les avisant que le moment est venu de commencer leur travail. Et ainsi, 60 à 90 minutes plus tard, elles atteignent un niveau suffisant pour que le dormeur s'éveille.

 

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