Semaine du 21 février 2000

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La fin du monde est proche

(ASP) - La vie sur Terre n'en a plus pour très longtemps. Peut-être que 90% de son histoire est d'ores et déjà derrière elle.

Evidemment, à l'échelle biologique, 10%, cela représente tout de même plusieurs centaines de millions d'années. Mais si l'hypothèse évoquée cette semaine doit un jour être confirmée par d'autres chercheurs, cela signifie que notre planète en a pour beaucoup, beaucoup moins longtemps qu'on ne le croyait.

James Kasting, géologue à l'Université de Pennsylvanie, a créé un certain émoi au cours du congrès annuel de l'Association américaine pour l'avancement des sciences, qui avait lieu en fin de semaine à Washington, lorsqu'il a annoncé que, selon ses calculs, le vieillissement de notre Soleil l'amènerait à devenir plus chaud et plus gros beaucoup plus tôt que ce qui a été prévu jusqu'ici : les astronomes situent généralement ce destin à quelques milliards d'années dans le futur. Kasting, lui, parle plutôt de 500 millions d'années. Déjà, dit-il, dans 300 à 400 millions d'années, la température plus élevée fera progressivement mourir les plantes, des plus humbles jusqu'aux plus grands arbres. Les espèces animales s'éteindront à leur tour faute de nourriture, et dans 500 millions d'années, 95% de la vie sur Terre aura disparu. La vie dans les océans subira le même sort à mesure que ceux-ci s'évaporeront -et dans un milliard d'années, alors que la température moyenne de la Terre aura atteint les 60 degrés Celsius, toute trace d'eau aura disparu à la surface. Ce qui en subsistera sera sous la forme de vapeur dans l'atmosphère, et achèvera de fuir dans l'espace.

Ce portrait apocalyptique, soit dit en passant, n'a rien de neuf : c'est exactement celui que tracent les astronomes quand ils décrivent la phase finale de vie de notre Soleil. La différence, c'est que cette " phase finale " -lorsqu'une étoile a épuisé l'hydrogène qui lui sert de carburant- n'est supposée se produire que dans cinq milliards d'années. A ce moment, les étoiles se mettent à grossir, devenant ce qu'on appelle des géantes rouges, qui avalent les planètes les plus proches. James Kasting, lui, s'appuie plutôt sur le scénario du pire, suivant lequel le Soleil pourrait commencer à devenir plus chaud beaucoup plus tôt, déclenchant ainsi une réaction en chaîne dans le fragile écosystème des Terriens.

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