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(ASP) - Le mécène de la station Mir s'est finalement fait connaître. Mais aucun des nombreux reportages publiés à son sujet n'a pu dire comment la station pourrait bien être rentabilisée -ni même combien de temps elle pourra encore survivre.

La station Mir, un hôtel? Après être presque tombée en ruines, qui l'eut cru? Et pourtant, c'est bien là l'objectif de la bien nommée MirCorp. Une entente a été signée le jeudi 18 février entre la compagnie privée RKK Energiya, la compagnie russe qui opère la station spatiale, et ce groupe, MirCorp, dont on sait fort peu de choses, sinon qu'il est basé à Amsterdam. Et qu'une partie de son financement provient de l'homme d'affaires américain Walt Anderson qui, il y a quelques mois, avait versé 7 millions$ pour garder la station en vie pendant quelques mois de plus. En vertu de cette entente, MirCorp obtient les droits exclusifs pour l'utilisation commerciale de la station -tant qu'elle existera, est-il précisé.

Le gouvernement russe demeure toutefois propriétaire de Mir, et Energiya continuera de la gérer. Le gouvernement russe est un partenaire minoritaire -à 38%- d'Energiya. Et celle-ci est l'actionnaire majoritaire de MirCorp, ce qui n'est pas sans provoquer un froncement de sourcils sur la direction que prendront les futurs billets verts.

Car à défaut d'être rentable, la station Mir générera bel et bien des billets verts. Les gens de MirCorp ont profité de la conférence de presse pour annoncer qu'ils espéraient ouvrir les portes de la station aux compagnies pharmaceutiques désireuses d'expérimenter en apesanteur, pour les firmes de génie des matériaux, ou même pour la réparation de satellites. Mais il est clair que ce qui les intéresse d'abord, ce sont les richissimes touristes : il pourrait en coûter 20 millions$ par voyage et par tête de pipe. Ce qui, même si seulement quelques-uns acceptent de monter là-haut, pourrait s'avérer fort lucratif pour une poignée de propriétaires minoritaires...

Selon la BBC, Mir aurait besoin de 100 millions$ par année pour son entretien et pour demeurer habitable.

Déjà, depuis un mois, on parle beaucoup de celui qui pourrait être le premier " touriste " : l'acteur russe Vladimir Steklov, 52 ans, qui accompagnerait les deux cosmonautes censés remonter là-haut en mars, afin d'y tourner une partie d'un futur film de science-fiction. Le film en question est financé par un consortium russo-britannique -l'entente avec MirCorp a d'ailleurs été annoncée à Londres. Selon la BBC, cette production profiterait d'un budget équivalent au méga-succès Titanic. Steklov y jouerait le rôle, eh oui, d'un astronaute qui refuse d'obéir aux ordres et préfère demeurer dans l'espace...

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