Semaine du 25 janvier 1999

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Utiliser le cerveau pour fabriquer du sang

(ASP) - Au moment même où les autorités américaines annonçaient qu'elles acceptaient de financer des recherches liées au clonage de cellules d'embryons humains (voir notre manchette de cette semaine), des chercheurs italiens et canadiens annonçaient que les cellules d'embryons ne seraient peut-être pas les seules capables de servir dans ce type de recherche: les cellules "adultes", c'est-à-dire spécialisées, par exemple celles du cerveau, pourraient peut-être faire l'affaire.

A la base, il y a cette découverte qui, en novembre (lire Humains en pot), avait résonné comme un coup de tonnerre: des cellules-souches, autrement des cellules d'embryons qui ne se sont pas encore spécialisées, pourraient servir d'usines à organes -un marché potentiellement très lucratif, avec les transplantations, greffes et autres maladies dégénératives qui nécessitent des "pièces de rechange". Or, s'il faut en croire une étude parue dans la dernière édition de Science, des cellules déjà spécialisées peuvent être "détournées" de leur fonction initiale. Ca semble en tous cas vraie pour un certain type de cellules du cerveau des souris, qu'on appelle elles aussi cellules-souches bien qu'elles aient déjà une spécialité: la production de neurones. Les chercheurs ont réussi à les "convaincre", après transplantation, de produire plutôt du sang.

Cette découverte incitera très certainement beaucoup d'autres laboratoires à fouiller le reste de l'organisme à la recherche d'autres types de cellules capables d'être ainsi trasformées. Le mot "cellules-souches" risque de devenir aussi connu que Dolly...


Attention aux régimes

(ASP) - Vous avez pris pour résolution du Nouvel An d'éviter le gras, le sucre, et toute cette sorte de choses? Pas étonnant que vous soyez irritable, impulsif, colérique! La carence soudaine a des effets quantifiables sur l'humeur, même celle des rats, ont déjà pu établir les chercheurs. En plus de nous endormir l'après-midi, le gras a un effet "réconfortant", lit-on dans la dernière édition de Physiology of Behaviour. A l'inverse, une réduction subite du gras dans l'alimentation produit une hausse tout aussi subite de l'anxiété, qui se traduit par des comportements détestables.


Après tout, les humains ne sont pas plus bêtes que les lézards...

(ASP) - On se demande depuis longtemps comment les humains ont bien pu faire, il y a des milliers d'années, pour peupler les centaines d'îles du Pacifique Sud, et ce à bord d'embarcations de fortune, sans cartes, sur des distances étonnantes. La réponse nous est proposée par les... lézards.

Christopher Austin, biologiste au Musée d'Australie du Sud, à Adélaïde, a eu un jour une idée: comparer l'ADN de plusieurs représentants du Lipinia noctura, un lézard connu pour avoir -lui aussi- essaimé aux quatre coins du Pacifique. Ces comparaisons, grâce à ce que nous savons aujourd'hui de la génétique, devraient permettre, s'est dit Austin, d'établir si les migrations de cette bestiole se sont étalées sur des siècles ou des millénaires. On sait que des lézards ont voyagé à bord de canots comme animaux de compagnie, nourriture, et que certains ont même "émigré" comme naufragés accrochés à des bouts de bois.

Résultat? C'est en siècles seulement qu'il faut mesurer la migration des lézards d'un bout du Pacifique à l'autre, ce qui suggère que les humains auraient (encore plus) facilement pu faire la même chose. Une conclusion qui vient confirmer celles déjà accumulées par les archéologues et les linguistes, pour qui les premières migrations, de la région de Taïwan jusqu'à la Nouvelle-Guinée, ont dû avoir lieu entre 3500 et 1600 avant J.C.


Dino respirait

(ASP) - Des paléontologues américains ont identifié pour la première fois les... poumons d'un dinosaure. Utilisant l'ultraviolet, qui peut révéler ce qui resterait invisible sous un éclairage normal, une équipe dirigée par un spécialiste des poumons (qui d'autre?) a ainsi pu établir que cet organe était plus simple qu'on ne l'imaginait, ressemblant essentiellement à celui des crocodiles d'aujourd'hui. Conséquence d'un poumon de cette nature, disent les physiologistes, ce dinosaure carnivore, vieux de 110 millions d'années, était capable d'effectuer des mouvements "rapides et agressifs".

Assez étonnamment, en dépit des nombreux fossiles de dinosaures ramassés aux quatre coins du monde depuis un siècle, les scientifiques savent très peu de choses sur la constitution interne de ces animaux: les organes et les tissus se dégradent trop vite.

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