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Sida à la Une

(ASP) - L'avenir du sida est une bonne illustration de l'avenir de l'humanité. Pas tant en raison de la gravité de cette maladie, mais en raison des endroits où il frappe. Au moment où des milliers de scientifiques du monde entier se préparent à tenir pour la première fois, un congrès mondial du sida dans un pays en voie de développement, l'Afrique est aux proies à une épidémie dévastatrice... et une politique qui ne l'est pas moins.

C'est que les effets du sida sur les pays du Sud sont "disproportionnés", rappelle la revue Science, qui consacre exceptionnellement cette semaine, sa Une, un éditorial, trois textes d'opinion et une demi-douzaine de textes d'actualité, au sida (résumés des articles; nécessitent une inscription gratuite). Disproportionnés, par rapport à l'importance de la maladie elle-même : si les traitements en usage depuis trois ans ne sont pas miraculeux, du moins sont-ils capables de freiner, voire faire reculer, la maladie. Mais ils sont hors de prix en Afrique, et c'est bien là le drame. Dans 21 pays d'Afrique sub-saharienne, plus de 7% des adultes étaient infectés en 1998; en Afrique du Sud, la proportion chez les femmes enceintes a bondi de 1% au début des années 90... à 20% aujourd'hui. C'est un désastre international, et les chercheurs du Nord commencent à peine à prendre des mesures pour venir en aide à leurs homologues du Sud (même quand ils apportent leur aide, la pauvreté des services médicaux là-bas réduit à néant une partie de leurs efforts). La guerre dans les régions du centre de l'Afrique (Rwanda, Zaïre, etc.) limite encore plus le travail. Et même quand tout va bien du point de vue politique, le président sud-africain trouve le moyen d'ajouter encore des bâtons dans les roues à ses propres chercheurs.

Il existe pourtant des solutions qui, à défaut d'éliminer la maladie -cela, nul n'en a encore été capable- permettent de changer radicalement la situation. Par exemple, des traitements moins coûteux permettent de réduire considérablement les risques de transmission du VIH de la mère à l'enfant. Mais leur utilisation est souvent bloquée pour des raisons culturelles -soit parce que la mère n'en est pas informée, soit parce que le père ne veut pas admettre la réalité de la maladie.

Bien des questions pour un congrès scientifique, parce qu'elles débordent largement du cadre étroitement scientifique de la chose...

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