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Trous dans la couche d'ozone


Le déclin de la couche d'ozone n'est pas près de prendre fin: en fait, il risque d'empirer au cours de la prochaine décennie.


Cette conclusion peu rassurante, elle est au centre d'une étude parue dans la dernière édition de la revue Nature. On y lit que le sommet de la courbe -ou le creux de la vague, si vous préférez- devrait être atteint entre 2010 et 2019, soit une bonne dizaine d'années plus tard que ce qui avait été envisagé jusqu'ici. Les conséquences de ce retard sur l'environnement planétaire sont impossibles à mesurer.

Et il n'y a pas que ça dans cette étude: pour la première fois, une corrélation est clairement établie, mesurée, entre la progression des gaz à effet de serre et la diminution de la couche d'ozone. Drew Shindell et ses collègues de l'Institut Goddard de la Nasa et du Centre de recherche sur les systèmes climatiques de l'Université Columbia, ont créé un modèle qui permet de simuler les impacts à long terme des gaz à effet de serre sur la couche d'ozone.

La conséquence: non seulement leur modèle prévoit-il l'apparition d'un "trou" chaque printemps dans la couche d'ozone au-dessus du Pôle Nord, semblable à celui qui existe déjà au-dessus du Pôle Sud, mais en plus prévoit-il que celui du Pôle Nord s'agrandira au même rythme que son cousin s'est agrandi au cours des années 90.

Et ce n'est pas tout: le "trou" au-dessus du Pôle Sud n'aurait pas fini de grandir. Jusqu'ici, la plupart des observateurs s'entendaient pour dire qu'il allait rétrécir d'une année à l'autre -voire même, que ce "rétrécissement" était déjà amorcé.

Il y a longtemps que l'on associe les émissions de gaz à effet de serre au réchauffement global. En décembre dernier, les pays industrialisés réunis à Kyoto s'étaient entendus sur une réduction de ces gaz de 5,2% en moyenne (jusqu'à 8% dans l'Union européenne), entre 2008 et 2012, des mesures jugées par plusieurs, à l'époque, comme extrêmement timorées.

Par ailleurs, le New Scientist ajoute lui aussi une pierre à l'édifice dans sa dernière édition, en pointant du doigt les gaz émis par les avions, lesquels ont été exclus de l'accord de Kyoto. Grosse erreur, affirme le magazine britannique, qui cite une nouvelle étude de la Table intergouvernementale sur les changements climatiques, selon laquelle ces émissions seraient responsables de 5 à 6% du réchauffement causé par les gaz à effet de serre. Certains des auteurs de l'étude vont même jusqu'à 10%. Et si cette proportion ne paraît pas impressionnante, il faut se rappeler que les gaz émis par les avions (dioxyde de carbone et oxydes d'azote) sont rejetés dans une couche plus vulnérable de l'atmosphère -la haute troposphère, pour les intimes.




Résumé de la revue Science

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