Il y a un an et demi, nous parlions du comité citoyens de Saint-Adolphe d’Howard, dans les Laurentides, qui luttait contre le projet d’implantation d’une ligne à haute tension d’Hydro-Québec. Cette lutte est toujours en cours. Le 11 janvier dernier, les citoyens redescendaient dans la rue. À cette occasion, ils ont rencontré le ministre de l’énergie et des ressources naturelles Pierre Arcand.
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Hydro-Québec ne parvient pas à rendre son projet acceptable socialement. Mais que veut dire ce terme? Depuis quelques années déjà, avant d’implanter un projet, les entreprises publiques doivent informer et consulter les citoyens susceptibles d’être concernés et affectés par les développements économiques.
Or, ces pratiques sont-elles aussi transparentes et rigoureuses qu’elles en ont l’air ? Ce n’est pas l’avis de Sarah Perreault, représentante de la municipalité au comité technique régional.
À ses côtés, Pierre Batellier, doctorant en sciences de l’environnement qui s’intéresse au rôle du gouvernement dans l’acceptabilité sociale de tels projets. Quels sont les attentes des citoyens dans ce genre de dossier ? Et les facteurs de mobilisation citoyenne ? Est-ce que ces pratiques de concertation, d’information, de consultation d’experts, sont devenues courantes, tant de la part des entreprises que des citoyens? Où passe la ligne entre faire accepter un projet et faire taire la dissidence?
Dans le cas de Saint-Adolphe, une pétition de 3500 noms avait été déposée en juin 2013 au ministère de l’Environnement –la ville compte environ 4000 habitants et 12 000 villégiateurs. Une nouvelle pétition circule pour que le projet d'Hydro-Québec soit soumis au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.
Nos invités:
- Sarah Perreault, membre du Comité aviseur de la municipalité de Saint-Adolphe-d'Howard et représentante de la municipalité au comité technique régional. Et journaliste scientifique.
- Pierre Batellier, chargé de cours en responsabilité sociale aux HEC. Il est aussi doctorant en sciences de l'environnement à l'Institut des sciences de l'environnement de l’UQAM et s’intéresse au rôle du gouvernement dans l’acceptabilité sociale des grands projets de développement économique
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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h30, sur les six stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun et Pascal Lapointe. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et vous abonner sur iTunes.
Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.
