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De l'uranium appauvri dans les avions!
(ASP) - Une nouvelle pièce vient d'être ajoutée
au dossier de l'uranium appauvri. Selon le magazine français
Sciences et Avenir, on ne le retrouve pas que dans des
munitions utilisées par les Américains pendant
le conflit des Balkans. Il y en a aussi... dans les avions de
ligne. Plus particulièrement, les DC-10 et les Boeing
747 utilisent l'uranium appauvri comme lest, en raison de sa
densité. Le reportage cite un technicien d'Air France
qui déclare que la compagnie possède quelques 7
tonnes d'UA et que plus de 4 tonnes survolent chaque jour le
pays.
Ainsi, le 4 octobre 1992, un de ces Boeing 747 cargo s'écrasait
à Bijlmermeer, près d'Amsterdam. A la suite du
crash, 152 kg d'uranium appauvri n'ont pas été
retrouvés, vaporisés par l'impact et l'incendie
dans la carlingue. En effet, à chaque écrasement,
c'est entre 10 et 30% du métal qui disparaît ainsi,
libérant ses particules mortelles dans la nature. Quatre
cents kilos d'uranium appauvri, cela représente un peu
plus de 400 millions de becquerels (l'unité de mesure
de radioactivité) répartis sur un site, alors qu'en
temps normal, un homme absorbe un maximum de 200 à 300
becquerels par an!
La polémique sur l'uranium appauvri fait rage depuis
des mois, mais les preuves médicales d'un impact négatif
restent encore inexistantes. Tout d'abord, le type de radioactivité
émis l'empêche de pénétrer le corps
humain, ce qui élimine d'emblée tout risque de
leucémie. Par contre, sous l'impact, les substances s'éparpillent
dans l'air et peuvent alors se retrouver dans les poumons, d'où
elles peuvent passer dans le sang, les entraînant vers
tous les autres organes... En autant, bien sûr, que quelqu'un
se soit trouvé très près du lieu d'impact.
En ligne le 5 février.
Corrigé le 8 février.
Régis
Philippe
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