| Semaine du 5 mars 2001 |  |
|
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - L'hécatombe se poursuit. Des milliers de moutons anglais abattus en Allemagne; une ministre du parti écologique allemand qui autorise également l'abattage des cerfs et chevreuils domestiques importés de Grande-Bretagne; des troupeaux de bovins, de moutons et de porcs, abattus dans au moins trois régions de France (dont 6000 animaux dans le Nord); des désinfectants jusque dans les aéroports canadiens, pour les souliers des voyageurs en provenance de Grande-Bretagna. Et pourtant, en date du 7 mars, deux semaines après la première alerte, aucune trace d'une propagation de l'épidémie de fièvre aphteuse n'avait toujours été détectée, en-dehors de l'île de Grande-Bretagne et de sa voisine irlandaise. Tous ces animaux tués puis brûlés l'ont été par simple mesure de précaution, sans qu'aucune trace de maladie n'ait été détectée chez eux. Il faut rappeler que la fièvre aphteuse est l'une des maladies animales les plus contagieuses qui soient. Bien qu'elle ne semble en rien dangereuse pour l'homme, elle peut contaminer en quelques jours tout un troupeau -et tous les troupeaux visités par les copains du fermier. Les sabots et la gueule se couvrent d'ampoules, causant des boîtements et des bavements, et entraînent des pertes d'appétit. L'animal produit moins de lait, et peut devenir stérile. Il en meurt rarement. Bien qu'on en connaisse le virus responsable, on n'a jamais appris à le combattre, en dépit du fait que la maladie est fort bien connue et identifiée, et ce depuis plusieurs siècles.
Retour au sommaire des capsules
|
