| Semaine du 8 janvier 2001 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Depuis des années, le "projet génome humain" revient périodiquement dans l'actualité. A présent qu'il a accompli la partie la plus visible de sa tâche, préparez-vous à voir apparaître dans les journaux une nouvelle expression: le "projet protéome humain". Remarquez, on serait chanceux si les scientifiques s'entendaient plutôt pour l'appeler "projet protéines humaines", puisque c'est ce dont il s'agit : après avoir dressé la carte des gènes -le génome- il est temps de dresser la carte de nos protéines. Les protéines que produisent nos gènes, et qui pourraient être les véritables causes d'une foule de maladies et, qui sait, de traitements médicaux. Et si on risque d'en entendre parler autant qu'on a entendu parler du projet génome humain depuis 10 ans, c'est parce que cette fois, c'est vrai: le projet protéome humain est lancé. La firme Large Scale Proteomics, basée à Rockville, Maryland, a annoncé officiellement, la semaine dernière, le lancement sous ce nom d'une banque de données ouverte à tous les chercheurs, qui grossira, espère-t-on, au fur et à mesure des découvertes. La banque, première du genre, recense pour l'instant les protéines exprimées dans 157 tissus différents prélevés sur une patiente décédée d'une crise cardiaque. Ce qui, mine de rien, donne le joli total de 115 000 protéines. Ces 115 000 protéines sont produites, selon les estimations, par environ 18 000 gènes distincts. Des chiffres qui ne donnent qu'une petite idée de l'ampleur du travail qui attend, au cours des 10 ou 20 prochaines années, les explorateurs de la protéine...
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