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Quand un avocat se mêle de science...
(ASP) - Il était inévitable qu'on en arrive
là, tôt ou tard. La poursuite engagée en
décembre contre les fabricants de téléphones
cellulaires ne surprend personne. Dès le moment où
des études avaient commencé à paraître,
sur les risques de cancers du cerveau associés à
ces bidules, des avocats avaient commencé à se
lécher les babines.
Mais ils n'auront pas la partie facile: pour l'instant, il
est aussi facile de trouver des scientifiques qui disent que
les téléphones cellulaires sont potentiellement
dangereux, que d'en trouver qui disent le contraire. Et nul doute
que les multinationales du téléphone, qui font
face à ces poursuites se mesurant en milliards de dollars,
sont en train de ratisser, parmi le deuxième groupe de
scientifiques, ceux qui pourraient témoigner en leur faveur.
Déjà, le géant britannique de la téléphonie
mobile, Vodafone, a rejeté la possibilité d'un
règlement hors-cour.
Comme on aurait pu s'y attendre, c'est de la patrie
des poursuites judiciaires, les Etats-Unis, qu'arrivera cette
cause -elle n'a pas encore été officiellement
déposée- intentée au nom de victimes de
tumeurs au cerveau. Selon le quotidien Times de Londres,
la poursuite, qui pourrait être déposée en
mars, serait menée par une firme d'avocats de Baltimore
(Maryland), et plus spécifiquement par Peter Angelos,
71 ans, déjà célèbre pour avoir gagné
une autre méga-cause: contre l'industrie du tabac. Célèbre,
et riche: sur les 4,2 milliards payés par l'industrie
en dommages et intérêts, ses honoraires étaient
de 15%.
Avant même de faire ce tabac, Peter Angelos avait défendu,
au début des années 90, des ouvriers des chantiers
navals qui se plaignaient d'avoir été exposés
à l'amiante. Cette victoire lui avait apporté suffisamment
de sous pour se payer l'équipe de baseball des Orioles
de Baltimore.
"L'industrie
de la téléphonie mobile n'est pas l'industrie du
tabac, a déclaré un porte-parole de Vodafone
à la BBC : nous ne cachons rien."
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