| Semaine du 16 octobre 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Et si les scientifiques se mettaient à fabriquer des organismes génétiquement modifiés qui soient plus "verts"? Les écologistes ne sauraient plus à quel saint se vouer... L'idée est non seulement à prendre très au sérieux, elle est déjà en marche. La prochaine génération d'OGM pourrait être basée sur la modification des gènes de la plante elle-même, plutôt que sur l'insertion d'un gène étranger (par exemple, comme c'est le cas en ce moment, un gène de bactérie qui amène la plante à sécréter une substance mortelle pour les insectes). Or, de cette façon, on pourrait imaginer des plantes plus résistantes, mais aussi plus productives, qui fleuriraient plus tôt, permettant aux fermiers d'envisager deux récoltes par année. C'est ni plus ni moins qu'une reprise de la "révolution verte", laquelle avait permis, dans les années 60 et 70, d'accroître la production de blé et de riz, dans l'espoir de mettre fin à la famine. Si les chercheurs avaient jusqu'ici choisi la voie des gènes étrangers, explique le service d'information de la revue Science, c'est parce qu'ils savent fort peu de choses sur la génétique des plantes. Mais les progrès fulgurants de la génétique sont en train de changer ça. Le décodage, par exemple, du génome de l'Arabidopsis a permis de localiser des gènes impliqués dans des processus-clefs comme la pollinisation ou la résistance de la plante aux "ennemis". "Nous pouvons comprendre au niveau moléculaire les gènes avec lesquels les cultivateurs ont travaillé depuis longtemps", explique le biologiste moléculaire des végétaux Richard Flavell, de la compagnie Ceres, en Californie. Et ils ne font que commencer à comprendre... Retour au sommaire des capsules
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