| Semaine du 16 octobre 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les piles rechargeables ont fait leur chemin dans les petits appareils électroniques, mais la technologie, développée dans les années 80, n'a pas encore fait ses preuves pour les automobiles ou les génératrices : ces piles rouillent facilement, elles sont lourdes, certains modèles étaient même fournis avec des risques d'incendie en prime... Des chimistes des universités Bar-Ilan et Ramat Gan, en Israël, affirment dans la revue Nature avoir finalement conçu les premières piles rechargeables -et viables- fonctionnant au magnésium. Elles peuvent être rechargées jusqu'à 2000 fois et produisent autant d'énergie (1,3 volt) que les systèmes comparables. Selon leurs concepteurs, elles pourraient être commercialisées dans un an, et alimenter par exemple des réseaux d'ordinateurs lors de pannes de courant. Reste à voir si l'optimisme des concepteurs est justifié. Mais il n'en demeure pas moins que de telles piles devront à tout prix devenir d'usage courant. De tels sytèmes sont indispensables pour réduire notre dépendance à l'égard des sources d'énergie polluantes, gaz et essence en particulier. Et jusqu'ici, les génératrices fonctionnant à l'énergie solaire ont démontré leurs limites : les piles ne peuvent pas emmagasiner suffisamment d'énergie pour les périodes où le soleil est couché ou dissimulé par les nuages. Or, une pile au magnésium pourrait, elle, emmagasiner suffissamment d'énergie. Pourquoi une pile au magnésium plutôt que les bonnes vieilles piles au lithium ou au nickel-cadmium? Simplement parce que, à grandeurs égales, la première peut fournir davantage d'énergie, que le magnésium coûte moins cher, et qu'il cause moins de dommages à l'environnement. Retour au sommaire des capsules
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