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Biosécurité, oui, contraintes, non
(ASP) - Tous contents! Le Protocole de Biosécurité
de Cartagena, sur la prévention des risques biotechnologiques
(qui, comme son nom ne l'indique pas, a été adopté
à Montréal le 29 janvier 2000), est salué
de toutes parts. Ce texte encadre le commerce international des
organismes génétiquement modifiés (OGM).
Greenpeace et le Fonds mondial pour la nature en demandent l'application
immédiate, les industriels saluent "une avancée
considérable". Et les gouvernement le signent les
uns après les autres (77 à ce jour)... mais ne
le ratifient pas.
Seuls la Bulgarie et Trinidad et Tobago ont déposé
leur ratification officielle au siège de l'Organisation
des Nations Unies (ONU).
Les raisons de ce retard? Officiellement, l'encombrement des
calendriers parlementaires. Mais il n'est pas impossible que
plusieurs pays souhaitent en savoir plus sur les modalités
d'application du protocole avant de s'engager. Ces clarifications
techniques étaient à l'ordre du jour de la réunion
du premier Comité intergouvernemental pour le Protocole
de Cartagena, qui se tenait à Montpellier (France) la
semaine dernière. Principal problème: l'article
18 du protocole, qui prévoit l'étiquetage des seuls
OGM destinés à être renvoyés dans
l'environnement (semences, plantes..). En bref, le maïs
mais pas les corn flakes.
Un document de travail distribué au cours du sommet
a révélé l'hétérogénéité
des législations nationales existantes: étiquetage
obligatoire ici (Union européenne, Suisse, Australie),
étiquetage facultatif là (Etats-Unis, Canada),
et surtout, le plus souvent, absence de législation
dans les pays du Sud. Le "renforcement des capacités",
comme on dit dans l'inimitable jargon de l'ONU, est d'ailleurs
un autre point à l'ordre du jour de la réunion
de Montpellier. Menés par le dynamique délégué
éthiopien Tewolde Gebre Egziabher, qui vient de recevoir
le Prix Nobel de la Paix alternatif, les pays en développement
comptent bien faire valoir leur exigence d'un étiquetage
très précis de tous les OGM.
Nicolas Chevassus-au-Louis
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