| Semaine du 30 octobre 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les gens d'une grande beauté diminuent les chances des autres d'être heureux. C'est du moins la conclusion d'un groupe de... mathématiciens. Lesquels, au passage, en arrivent à une conclusion qu'il n'était pas nécessaire d'être calé en maths pour obtenir: l'important, ce n'est pas la beauté, c'est la personnalité. Le problème, c'est que la beauté (celle des autres!) nous influence beaucoup, au point où nous plaçons des " attentes irréalistes " dans notre recherche d'un partenaire idéal. Nous voudrions bien qu'elle ait l'allure de Julia Roberts, ou qu'il ait l'allure de George Clooney -alors que nous devrions plutôt nous concentrer sur ses goûts ou sur ses habitudes, insistent nos mathématiciens. Guido Caldarelli, de l'Université de Rome et Andrea Capocci, de l'Université de Fribourg, en Suisse, ont conçu pour en arriver là rien de moins qu'une équation mathématique, avec un "facteur Vogue" (du nom de la revue de mode du même nom), destiné à évaluer le "niveau" de beauté. Résultat : comme la personne qui obtient le maximum de points se retrouve au sommet de la liste de tout le monde, et comme une seule personne peut épouser cet homme ou cette femme, le reste de la société s'en trouve un peu plus malheureux. Et l'insatisfaction augmente au fur et à mesure que les plus beaux et les plus belles se retrouvent indisponibles... Retour au sommaire des capsules
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