| Semaine du 30 octobre 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Clint Hallam, le premier homme à s'être fait greffer une main, il y a deux ans, passe par un gros coup de déprime. Dans une entrevue accordée à un quotidien local, ce Néo-Zélandais a déclaré qu'il préférerait qu'on lui ampute cette nouvelle main, parce que l'adaptation se révèle considérablement plus difficile que ce qu'on lui avait promis. Son organisme semble rejeter le nouvel organe, comme cela se produit souvent dans les cas de transplantations, et Hallam se dit être de plus en plus "mentalement détaché de (cette main)". L'équipe médicale qui a pratiqué l'opération, à Lyon, a toutefois été plusieurs fois en colère contre le Néo-Zélandais. Celui-ci, selon les médecins, refuse parfois carrément de prendre ses traitements anti-rejet, et ne garde pas de contact régulier avec ses médecins, comme on le lui a demandé. Clint Hallam a reconnu avoir cessé de prendre les médicaments, parce que, dit-il, ils lui donnaient la diarrhée. Il serait maintenant à la recherche, aux Etats-Unis, d'un médecin qui voudrait bien l'amputer. "Nous lui avons donné la chance d'une vie et il l'a ruinée, déclare sans ménagement un des chirurgiens, Nadey Hakim, de l'hôpital St-Mary, à Londres. Je me sens désolé pour lui, pour nous et pour tous ceux qui lui ont donné autant... La sélection fut très stricte, mais nous avons choisi le mauvais patient." Retour au sommaire des capsules
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